Le CW03 dans un piteux état !

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Depuis sa dernière réfection, qui remonte à plusieurs années, le CW03 se dégrade de plus en plus. Beaucoup d’encre et de salive ont coulé à son sujet. Ce chemin de wilaya relie deux communes de la daïra de Draâ Ben Khedda, à savoir la commune de DBK et celle de Tadmaït. Il commence au passage à niveau gardé (face à la BMPJ de DBK) et traverse la bourgade de Aïn Faci-Akkel Azougagh puis Ait Khercha (territoire de Tadmaït). Il a une distance d’environ 14 à 16 km, dont 6 km sur le territoire de DBK.

Il a fait l’objet de nombreuses réclamations non seulement de la part des habitants mais aussi des autorités locales des APC concernées… mais en vain !

L’emprunter aujourd’hui relève d’un gage tellement son état est déplorable. Il n’y a pas une distance, aussi minime soit-elle, qui est épargnée.

La détérioration s’est aggravée avec les nombreuses et fréquentes fuites d’eau et qui n’ont pas été à ce jour réparées par l’ADE. Au fait, que fait l’ADE? Quelle est réellement sa mission ? Avec la Sonelgaz, ce sont deux institutions les plus montrées du doigt accusateur. Ça fuit de partout et l’ADE assiste au spectacle avec une passivité déconcertante. Dans tous ces cas de figure, il est préférable de plaider auprès des APC pour une gestion de ce liquide précieux et vital.

Après Aït Khercha, l’état du CW3 est plus que lamentable. Il devient impraticable à de multiples endroits et pour les véhicules et pour les piétons. Devant cette situation qui a trop duré, les chauffeurs de fourgons (transport de voyageurs) ne tarderont pas à réagir, à l’instar des citoyens de Hasnaouia (commune de Tizi Ouzou) qui, dans leur exaspération, procèdent à la fermeture de la rocade sud pour protester contre la négligence des travaux publics, lesquels tardent à s’occuper de ces routes. La protestation continue jusqu’à aujourd’hui-même.

Le CW3 est très fréquenté par les populations de nombreux villages qui sont Ain Ferci, Akkal Azougagh, Bouyadif, Aït Khercha, Aït Yahia, Aït Saâda, Hidoussa pour aboutir à Thala Malek, et ce sur un peu plus de 14 km pour une largeur de 4,50 m à 5 m.

Afin de réconforter tous ces habitants qui ont vécu la Révolution dans des conditions des plus terribles étant donné la proximité des monts de Sidi Ali Bounab, déclarés “zone interdite”, qui relève de la commune de Tadmaït, une commune qui a sacrifié plus de mille de ses enfants (1004 selon les chiffres officiels) tombés au champ d’honneur, il est expressément urgent que la DTP prenne des mesures adéquates pour éteindre “l’étincelle” qui pourrait prendre des propositions regrettables d’un “feu” difficile à maîtriser. Ces villageois n’ont pas d’autres accès et les commodités de la vie laissent à désirer. La liste des besoins est assez longue : c’est une autre paire de manche.

Mohand N’tighilt

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