l Les habitants d’Ath Abdellah Ouali, le plus grand village de la commune n’Ath Rached, qui compte plus de 4 000 âmes, vont revivre l’épisode de l’année 2004, date dans laquelle ils ont procédé à la fermeture de la mairie où ils ont exigé le revêtement du tronçon de la route reliant leur village au chef-lieu et le règlement du problème d’eau et du gaz naturel, mais depuis cette date à ce jour, aucune suite n’a été donnée à leur requête, malgré les promesses du wali.
De mars 2004 à janvier 2007, presque trois ans, la situation s’est dégradée davantage : les ruelles des quartiers du village ressemblent beaucoup plus à un lit d’un oued qu’à une piste. L’eau est l’équation la plus difficile dans leur quotidien : une citerne d’eau coûte la bagatelle de 600 DA pour les nantis, les autres cherchent l’eau à dos d’ânes ou à l’aide d’une brouette. Le chauffage est devenu inaccessible, une remorque de bois tractée par un tracteur coûte plus de 6 500 DA. Ainsi, au lieu de bénéficier du gaz naturel quand la nécessité oblige, les villageois d’une manière ou d’une autre ont participé à la destruction de la forêt qui a perdu plus de 85% de sa superficie.
Tous ces problèmes réunis vont pousser ces humbles citoyens à la révolte, vu le climat qui a régné vendredi dernier pendant la réunion au cours de laquelle des jeunes chauffés à blanc ont été capables de tou t, même de commettre l’irréparable.
En définitive, ils ont décidé de fermer le siège de l’APC et de bloquer la route reliant le chef-lieu avec l’APC n’Ath Laqsar. Pis encore, ils ont même opté pour la fermeture du siège de la daïra de Bechloul et le blocage de la route nationale N°5 le dimanche.
F. Semache