Test pour les bijoutiers

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Inédit ! L’Association pour la promotion de la bijouterie artisanale de Beni Yenni (APPBA) vient d’organiser un examen de qualification pour les bijoutiers de la région, en collaboration avec le centre de formation professionnel de Boukhalfa qui a délégué, pour l’occasion, trois enseignants et deux adjoints, en l’occurrence Mohand Ousalem Slimani, Hocine Bouamra, Boudjemaâ Bouamra, Mohand Boukellal et Ramdane Allek. L’examen qu’abrite l’unité de l’artisanant a débuté dimanche et a pris fin lundi. Pas moins de 57 artisans-bijoutiers y ont pris part. Les travaux étaient répartis en deux sessions, pratique théorique. La session pratique, programmée pour la journée du dimanche, a été consacrée à la réalisation d’un pendentif à cœur. A cet effet, un atelier a été installé au niveau du siège de l’artisanat lequel, pour l’occasion, vient de rouvrir ses portes aux artisans. Cette session est placée sous la surveillance de Boudjemaâ Bouamra et Hocine Bouamra, enseignants en bijouterie, ainsi que Mohand Ousalem Slimani, enseignant en ébénisterie, sans oublier Mohand Boukellal et Ramdane Allek, adjoints techniques qui s’occupent, respectivement, de la résidentielle et de l’apprentissage. Quand à la session théorique, elle est repartie en travaux pratiques, technologie, dessin, hygiène et sécurité et, enfin, calcul professionnel. A l’issue de cet examen, tenu conformément à la convention signée entre la direction de la PME et de l’artisanat et la direction de la formation professionnelle le 12 décembre 2006, les participants recevront un diplôme qui leur permettra de postuler à une carte d’artisan, comme convenu suite à la venue du ministre de la PME et de l’Artisanat lors de la 7e édition de la Fête du bijou. Selon M. Kaci Chouichi, président de la commission régularisation au niveau de l’Association de la promotion de la bijouterie artisanale, “L’objectif de cet examen est de régulariser les artisans qui y prennent part. Ceci nous permettra d’avoir une assise organisationnelle à même de lancer un programme d’envergure en faveur de la bijouterie artisanale de notre commune”. Pour lui, “il est extrêmement difficile pour un artisan d’avoir accès à une carte de qualification dont la couverture des démarches à effectuer engage des frais difficiles à honorer”, et de conclure : “Par cette initiative, nous voulons réduire ces frais de manière que l’obtention de la carte d’artisan soit accessible à tous les artisans”.

M. S. Loucif

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