Vu la dégradation patente de l’environnement avec en toile de fond la destruction massive des massifs forestiers au niveau du Parc national du Djurdjura, et plus particulièrement au niveau du territoire Sud compris dans la zone de Tala Rana, la nécessité d’un reboisement massif s’impose comme un fait irréversible s’accordent à dire des spécialistes forestiers. Les périodes hiverna le et printanière étant les meilleures pour un tel exploit, ce qui fera que des initiatives allant dans ce sens sont les bienvenues et seront forcément applaudies. Nos interlocuteurs nous informent que les plants ne sont pas ce qui manque, d’autant que la direction du Parc dispose même d’une pépinière où l’on trouve une multitude d’espèces. Cependant, il est utile de signaler qu’un effort important doit être consenti par les autorités des localités environnantes du parc. La responsabilité n’étant pas seulement celle des responsables du secteur des forêts, ce qui doit motiver au maximum les responsables et même les particuliers habitant dans la périphérie à contribuer à cette œuvre citoyenne de réhabilitation des massifs forestiers détruits à cause justement du fait humain.
Notons enfin que les plants d’arbres disponibles au niveau de la pépinière du Parc national du Djurdjura, installé dans la région d’Aghbalou, sont donnés gratuitement et sont à la portée de toutes les municipalités intéressées et/ou celles dont les responsables développent une politique environnementaliste en adéquation avec le temps. Cela dit, il est utile de mettre en œuvre des programmes de reboisement à tous les niveaux, mais surtout sensibiliser les citoyens sur la nécessité de préserver la nature, car c’est là un droit qui ne nous appartient pas mais revient désormais aux futures générations n’ayant aucune responsabilité dans la catastrophe écologique actuelle.
Lyazid Khaber