Avec un parc immobilier estimé à 20 025 unités entre logements et locaux, l’OPGI de Béjaïa fait office de géant dans la maîtrise d’ouvrage et la gestion immobilière au niveau de la wilaya.
C’est devant une assistance clairsemée beaucoup d’élus ayant déserté les travées, de l’APW, en ce troisième jour de la session ordinaire de l’APW que le rapport d’activité de l’OPGI a été présenté.
Tous programmes confondus, l’office s’est vu confier à ce jour la maîtrise d’ouvrage de 8843 logements se répartissant comme suit : 5 150 unités des programmes antérieurs à 2005, 2 000 logements au titre du plan quinquennal 2005/2009, le reste, un peu moins de 1 300 au titre du LSP et 400 FNPOS. 4 496 logements sociaux ont été réceptionnés sur la période 1997/2004 et 571 sont en cours de réalisation. Quant aux projets à l’arrêt, ils sont au nombre de 83.
Concernant la part confiée à l’Office dans le cadre du projet de relance économique, les avis d’appel d’offres ont été lancés d’un seul bloc, avec toutefois un taux important d’échecs liés à l’infructuosité de certaines consultations et les 2/3 du programme sont en chantier.
De même, les difficultés liées au peu d’engouement suscité par l’acquisition de LSP ont été mises en exergue. Ainsi des retards dans le lancement de ce type de logement, octroyés dans le cadre du programme. “un million de logements” ont été constatés : sur 763 unités accordées, 314 n’ont pas encore été lancées. Si cette formule agrée beaucoup de citoyens au chef-lieu de wilaya et au niveau des villes côtières, il en va autrement à Adekar et Kherrata où le taux de souscription demeure dérisoire.
Les contraintes, elles sont nombreuses, ont trait au manque de gros moyens de réalisation à la nature accidentée et marécageuse des terrains qui induit des surcoûts importants, à la rareté du foncier. L’autre phénomène dont l’Office a eu à souffrir et celui du squattage. Rien que pour la période 2001/2004, 450 logements ont été indûment occupés, causant un préjudice estimé à 12 milliards de centimes. L’Office a depuis récupéré des biens et à ce jour, il ne subsiste qu’une poche estimée à 83 logements. Signalons enfin le quartier de Sidi Ali Lebhar où se concentre l’essentiel du programme LSP et qui demeure de par sa nature de zone innondable, la bête noire de l’OPGI. Des solutions réalisées au prix fort ont été prévues “soulignera M. Berraïs, DG de l’OPGI.
Mustapha R.
