l Qu’elle soit épistolaire ou virtuelle, la correspondance continue toujours de susciter énormément de passion chez bon nombre de jeunes garçons et filles qui y trouvent beaucoup de plaisir pour tisser des relations amicales, voire amoureuses, avec d’autres jeunes des quatre coins de la planète. Jadis, quand l’Internet n’existait pas, bon nombre d’Algériens se suffisaient juste de consulter les revues et autres magazines spécialisés pour dénicher les potentiels amateurs de correspondance en vue de créer des relations épistolaires dans le but, donc, d’échanger les idées. Aujourd’hui, avec l’avènement de ce nouveau moyen des multimédias, la correspondance a pris d’autres formes beaucoup plus pratiques et efficaces. Ainsi, si une bonne partie de nos jeunes se contentent juste d’en rester uniquement dans ce stade d’échange d’idées, il n’en demeure pas moins qu’une autre partie utilise ce créneau comme moyen pour pouvoir “déguerpir” du pays vers d’autres cieux plus cléments et généreux. Les termes “Chat” (à ne pas confondre avec le félin), “tchatcher” et autres sont devenus en vogue chez cette composante juvénile adepte de l’Internet et de la téléphonie mobile.
Dans la circonscription de Maâtkas, les exemples de ces jeunes, qui ont pu grâce à cette correspondance virtuelle, dénicher des partenaires matrimoniaux particulièrement dans les pays francophones, tels la France, la Belgique, la Suisse, le Luxembourg et même le Canada, sont légion. Et cela commence à faire sérieusement des émules, y compris chez la gent féminine qui, elle aussi, trouve un malin plaisir à s’adonner à cette pratique qui facilite souvent l’obtention de ces fameux visas vers l’Outre-mer par le biais de ces certificats d’hébergement beaucoup plus crédibles de ces amis (e)s français, belges, suisses…
En somme, au-delà de la passion qu’elle entraîne, la correspondance épistolaire ou virtuelle reste un excellent moyen pour ces innombrables candidats à l’émigration de pouvoir réaliser leur rêve et à changer d’horizon en tissant des relations qui aboutissent souvent aux mariages mixtes, donc à un regroupement familial, et le tour est joué.
Idir Lounès