La Dépêche de Kabylie : Tout d’abord présentez-vous à nos lecteurs !
Merzak Semghoune : Je m’appelle comme vous me connaissez. Entraîneur de mon état, j’exerce avec les jeunes de la JS Boukhalfa depuis 1994. Ma mission se limite à la formation et l’encadrement.
Parlez-nous de vos débuts et de ce qui vous a amené à ce métier ?
J’aime le football et la JSB depuis mon enfance. Même si je n’ai pas eu la chance de jouer sous les couleurs de ce club, il n’en demeure pas moins que je suivais ses moindres apparitions. J’avais aussi des parents qui y jouaient. Ceci dit, dès la refondation du club en 1994, j’ai commencé à encadrer les jeunes.
Depuis ce temps, qu’en est-il de vos réalisations et consécrations ?
Il faut dire que depuis 1994, on a toujours joué les premiers rôles à la JSB. Après trois ans de travail, on a remporté le championnat de wilaya (1977/98) avec les cadets. En 2002/03, la même catégorie fut championne du niveau 3, tandis que durant les autres saisons nous jouions toujours les premiers rôles, jusqu’à être dans le trio de tête. En 2005/2006, nous fûmes classés deuxième au classement général, ce qui nous a permis d’accéder comme vous le savez au 2e niveau. Actuellement, nous sommes leader après 11 journées sans défaite. Et nous comptons continuer sur cette lancée,
Détenez-vous quelque recette secrète pour atteindre une telle réussite ?
En dehors de la persévérance dans le travail, que peut-on avoir de secret ? Rien ! Nous nous efforçons, il est vrai, de donner le meilleur de nous- mêmes en effectuant un véritable travail de recherche et de statistique pour améliorer à chaque fois nos performances avec, évidemment, un suivi médical de qualité auquel le Dr Zourourou apporte son précieux concours. Sur le plan de la formation, je tiens à dire, en revanche, que nous accusons un manque flagrant en matière de stages particulièrement.
Quelles sont vos ambitions pour l’avenir ?
Incontestablement, nos ambitions sont la bonne formation des joueurs. Si l’on arrive à leur transmettre des valeurs tels que la discipline, le travail… ils sauront, demain, évoluer dans des niveaux supérieurs et l’on aura accompli beaucoup de travail utile pour nos athlètes.
Parlez-nous de ce voyage que vous avez effectué en Suède ?
Ce fut sur invitation. Et grâce à nos bons résultats et la crédibilité de nos dirigeants, des amis du club ont pensé à nous et nous ont offert cette chance de représenter dignement et la JSB et notre pays à l’étranger, dans un tournoi international (The word youth cup). Sur place, nous eûmes à côtoyer et à nous frotter à de grands clubs tels que l’EN d’Ecosse, le Widad de Casablanca (Maroc), le Galatasaray, Brôndeby de la Suède et bien d’autres clubs. Il y en avait 64 au total. Cette participation nous a permis en tout cas d’acquérir une bonne expérience.
Voudriez-vous remplir ce qui reste en blanc dans la page ?
Il faut avouer que c’est une grande satisfaction d’être champion. Néanmoins, c’est également très dur pour le champion, quel qu’il soit, parce que la régularité et la constance de nos résultats sont devenus une référence dans la région et par là-même, nous constituons l’équipe à battre, comme c’est une règle chez nous… Je vous remercie vivement pour l’intérêt que vous portez aux divisions inférieures, et un grand merci aussi à votre canard qui ouvre aimablement ses colonnes.
Propos recueillis par :Antar Boufatis
