Tout comme la localité de Boufhaima, celle de Maâmar relevant de la commune de Draâ El Mizan vient de bénéficier d’une opération pour la réalisation de trottoirs. Cette initiative a été bien accueillie par les habitants de cette cité.
Située sur la RN 25 reliant Draâ El Mizan à Tizi Ouzou, cette cité a pignon sur rue. D’ailleurs, en raison du manque de trottoirs, de nombreuses personnes empruntent la chaussée, si bien que des accidents de la circulation sont quotidiens. Certes, les ralentisseurs décidés après que la population eut barricadé, à deux reprises, cette route nationale a atténué ce problème, mais la réalisation de ces trottoirs viendra assurément à bout de ce calvaire. Même les écoliers n’ont pas où marcher.
Les habitants de la cité, interrogés nous disent qu’ils sont satisfaits de ce projet dont les travaux ont déjà été lancés. Toutefois, la population attend toujours la résorption de l’habitat précaire dans cette cité. Effectivement, à l’invitation de certains d’entre-eux, nous avons noté la promiscuité dans laquelle vivent ces malheureux citoyens. “Deux pièces et une cuisine qui datent des années 60 pour une famille de dix personnes”, nous a confié l’un d’eux, avant de nous expliquer : “Si à l’Indépendance les familles recasées dans cette cité étaient des familles de deux à trois personnes, aujourd’hui, les enfants ont grandi et ont à leur tour des enfants. C’est devenu invivable. On nous parle du problème du RHP. Qui d’entre nous a les moyens d’investir plus de cinquante millions de centimes pour des logements semi-finis ? A ma connaissance, personne.
J’ai peur que nous allons mourir dans ces conditions que vous voyez”. Effectivement, le problème de la résorption de l’habitat précaire dans toute la commune demeure épineux, même si les élus locaux déploient tout leurs efforts pour y apporter une solution en demandant de transférer ce programme vers la réalisation de logements sociaux.
Amar Ouramdane