La chaude empoignade de la 15e journée du championnat de la Régionale III, groupe A et qui a mis aux prises ce jeudi à midi au stade Oukil-Ramdane les Pigeons de la Kabylie, qui occupent la 7e place avec 22 points au leader le SS Sidi Aïch avec 32 points et qui a drainé une foule nombreuse venue voir ce big match est revenue aux camarades de Brahim Halata qui ont su renverser la vapeur en leur faveur. Et pourtant, vu la physionomie du premier half qui était à sens unique, où l’équipe visiteuse de Sidi Aïch a étalé toute sa classe avec la bonne organisation des joueurs sur le terrain et domination totale sur toutes les actions en témoigne le début tonitruant des coéquipiers de Yannis Kebba en ratant de près le cadre à la 16’ par Oukerrou qui tire à côté et cette belle reprise de Takfarinas Yahia Chérif qui passe au-dessous de la transversale. Ce qui devait arriver arriva et ce à la 24’, Salim Lamaouche surgit comme un beau diable et d’un tir à ras-de-terre, ouvre le compteur. Au retour des vestiaires, on a assisté à une autre partie avec en prime une équipe locale de l’USK, volontaire accrocheuse et percutante. D’ailleurs, à la 46’, la nouvelle recrue Abdenebi Laouedj dit Abbi face à face au gardien Amsihi rate l’égalisation. Les Capès de Lahdiri répliquèrent à la 48’ suite à un centre retrait de Fodil Yacia, M’sili d’un coup de tête met en difficulté le gardien Lyès Meziane qui a sorti le grand jeu et d’une belle parade sauve son équipe d’un but tout fait. Mais, les protégés de Kaced augmentèrent le rythme et à la 67’, sur un retrait millimétré du rentrant Yadel, Brahim Halata dans une position idéale et d’une tête piquante, envoie le cuir au fond des filets et c’est l’égalisation.
Deux minutes plus tard, encore lui, Halata a failli aggraver la marque. Mais ce n’était que partie remise puisqu’à six minutes du coup de sifflet final et sur un coup de pied arrêté, le tombeur de Sidi Aïch était juste à côté du ballon qui sera envoyé se loger en pleine lucarne, c’est la liesse du côté de l’USK et la frustration pour le SS Sidi Aïch qui n’a pas démérité, malgré l’amère défaite.
A. O.