l Les membres de la Section syndicale de l’université Mentouri de Constantine, ont décidé de se détacher du Conseil national des enseignants du supérieur. C’est ce qu’ont indiqué les membres de ladite section, dans un communiqué parvenu, hier, à notre rédaction.
On s’interroge sur les raisons pour lesquelles les membres de cette section ont déposé leur démission juste au moment où la dite section a pris une position extrêmement forte. Ces derniers toujours dans le même communiqué, ont répondu « Lors de la toute dernière Assemblée générale (AG), dans laquelle nous avons pris la parole en tant que conseil, nous avons fait la promesse solennelle aux enseignants que le CNES ne sera ni bradé, ni livré à n’importe qui dans le noir », et d’ajouter « nous tiendrons jusqu’à ce que la situation soit claire pour tout le monde, pour passer le flambeau au collectif des adhérents ». Les mêmes membres ont déclaré qu’aujourd’hui, il y a eu suffisamment de décantation et suffisamment de recul pour que chacun sache « qui est qui » et que les événements ont fini par clarifier les choses et démasquer qui était caché au sein de la section. Ils ont estimés avoir accompli, un tant soit peu, leur tâche à ce jour. « Un syndicat démocratique exige d’abord l’existence d’adhérents conscients du fonctionnement de leur syndicat, et par conséquent de leur conscience d’une responsabilité individuelle dans la décision et l’action », a précisé le même communiqué. Par ailleurs, les auteurs de ce communiqué ont affirmé qu’il considèrent que les pouvois publics ne sont ni leurs ennemis ni leurs adversaires. « Nous nous devons les considérer comme des interlocuteurs responsables, et conscients de leur responsabilité, qu’il s’agit de convaincre par la force de l’argument et par la pertinence de la pédagogie », selon le même document.
N. Bel