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Eaux minérales : la fin de l’anarchie ?

A-t-on fini par établir de l’ordre dans le capharnaüm des eaux minérales ? C’est ce qu’il faut croire si l’on se réfère à la presse nationale qui a publié, ces derniers jours, la liste des marques répondant à cette appellation, liste dressée par le ministère chargé des ressources en eaux.

Désormais, on sait que dans la jungle des marques, seules treize disposent désormais du label ‘’eau minérale naturelle’’. On a appris du même coup que sept marques ont été arrêtées pour non-conformité. Les Algériens peuvent-ils désormais consommer sans crainte ? Les eaux disponibles sur le marché sont-elles des eaux de qualité ?

Il faut le croire puisque la liste des eaux propres à la consommation n’a été établie qu’après enquête et analyses de laboratoires. On annonce aussi que les producteurs seront astreints à indiquer la composition de leur produit, en mentionnant sa teneur en nitrates, potassium, calcium, magnésium, sodium etc.

Cela peut paraître sans grande importance pour le consommateur pour qui ces mentions n’évoquent rien, mais elles sont capitales pour le médecin traitant qui prescrit une eau minérale. On sait que les eaux minérales sont spécifiquement caractérisées par leur teneur en sels dissous, leur température et les gaz qu’elles comportent ainsi que des éléments qu’elles contiennent en traces : ce sont tous ces composés qui font la qualité d’une eau, qui la rendent apte à soigner certaines maladies.

Ce que ne font pas les eaux de source. Si une mention doit figurer en priorité sur une bouteille, c’est donc bien celle-là : eau minérale ou eau de source, le reste est question de spécialiste.

S. Aït Larba

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