Enfin, du gaz

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l C’est lors du conseil de wilaya tenu la semaine dernière et de ce qui a ressorti du rapport présenté par le directeur des mines et des industries consacré à ce volet de gaz de ville, que l’information inhérente à l’inclusion de la circonscription de Maâtkas dans le projet en question a été rapportée. C’est donc officiel, au grand bonheur des milliers de ménages de cette région et de celle de Tirmitine incluse également dans le même programme, à l’instar d’autres localités de la wilaya. Il faut dire que la wilaya de Tizi Ouzou est considérée parmi les moins loties en matière de couverture et c’est dans le cadre du programme de soutien à la relance économique chapeauté par le président de la République que les pouvoirs publics au niveau de cette collectivité envisagent d’atteindre au moins la moyenne nationale de couverture en gaz de ville qui est de l’ordre de 40%. Bien mieux, la wilaya ambitionne de frôler les 60% d’ici 2009. Il convient de préciser que le relief géographique et topographique ainsi que la répartition démographique de l’habitat ne facilitent guère la tâche pour cet ambitieux projet de recouvrir la majorité des foyers kabyles. Pour la daïra de Maâtkas, le projet en question débutera en 2008 et nous ignorons pour l’heure s’il toucherait l’ensemble des villages de la contrée ou seulement les chefs-lieu communaux. Seule l’étude technique du projet en question pourra déterminer dans un premier temps les futurs bénéficiaires. Par ailleurs, les travaux sont en cours dans plusieurs municipalités, telles Boghni, Mechtras, Ouaguenoun, Draâ El Mizan, Azazga…

Idir Lounès

La couverture sanitaire laisse à désirer

l La couverture sanitaire dans la circonscription de Maâtkas est loin d’être idéale. En effet, hormis les deux centres de santé des chefs-lieux communaux de Souk El Tenine et Souk El Khemis avec les six unités de soins implantés aux villages de Cherkia, Ighil Aouène, Berkouka, Agouni Boufal, Taghilt Mahmoud et Sidi Ali Moussa, aucune autre structure sanitaire importante n’existe. Autrement dit, la région de Maâtkas qui vient de dépasser le cap des 50 000 habitants n’est toujours pas dotée d’une polyclinique encore moins d’un hôpital. Pourtant, nous croyons savoir que pour un tel nombre d’habitants, la carte sanitaire prévoit en principe, une polyclinique. Actuellement, les patients de Maâtkas se voient contraints d’être hospitalisés au niveau des CHU de Boghni ou de Tizi Ouzou. Les autorités locales ont pourtant réservé une assiette foncière pour l’édification d’une structure de santé idoine telle une polyclinique, voire même un mini-hôpital. L’assiette en question est mitoyenne au centre de santé de Souk El Khemis. Par ailleurs, il mérite de rappeler également que pour une consultation gynécologique, pédiatrique, cardiologique, ophtalmologique ou autres spécialistes, le citoyen est prié de voir ailleurs, car aucun spécialiste (excepté un interniste), n’est implanté dans la contrée, ni dans le secteur public et encore moins dans le secteur privé. C’est dire en somme que la réalisation d’une infrastructure sanitaire digne de ce nom dans cette contrée permettra également de désengorger les hôpitaux des villes voisines et du coup, rapprocher les patients de leurs médecins traitants.

I. L.

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