La tension atteint son paroxysme

Partager

l Le climat de tension que connaît le lycée Emir Abdelkader d’Alger est à son comble.

En effet, le conflit qui pourrit les relations entre les enseignants et leur directrice n’a pas connu de dénouement, même avec des rencontres qui ont rassemblé toutes les parties en conflit.

Rencontrée, hier, Mme Mansouri Fatma-Zohra, proviseur du lycée, a voulu apporter certaines explications pour éclairer, dit-elle, l’opinion publique sur la situation de son établissement.

Concernant la concierge qui se plaignait d’être victime de son chef, Mme Mansouri déclare que « la loge qu’elle occupe est destinée à être une salle d’attente », et elle ajoute que cette même dame « occupe un appartement au premier étage du lycée », tout en montrant les documents qui régissent l’octroi de tels biens dans les établissement publics.

Pour les accusations dont elle est l’objet de la part des enseignants, elle dit : « j’ai remplacé un collègue qui ne pouvait pas travailler à cause de sa maladie ».et que son retour était motivé par son « amour à ce pays et à l’éducation qu’il m’a beaucoup donné ».

Les enseignants lui reprochent aussi des ponctions sur salaires qu’elle fait illégalement. A ce propos, elle dit que la réglementation est claire et que c’est de son devoir de veiller au respect des horaires de travail et à l’application des lois.

Osmane Redouane, se dit, pour sa part, non convaincu par la réunion tenue avant-hier, car il dit, que la seule solution reste le départ pur et simple de la directrice. Cela reste le préalable pour la reprise des cours. Le leader du CLA invite, de ce fait, la tutelle « à nous (les enseignants NDLR) affecter un autre directeur qui pourra travailler avec les enseignants dans un climat d’osmose ».

A notre sortie du bureau de la directrice, des élèves se sont rapprochés de nous pour nous faire part de leurs inquiétudes et de leur soutien à leurs enseignants. Selon une lycéenne, « deux élèves ont été blessés hier matin dans une bousculade à l’entrée du lycée », qui a été quadrillé par les forces de sécurité.

Mouloudj M.

Partager