Précisions du propriétaire

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Suite à l’article paru dans votre quotidien du 21 janvier 2007, nous vous prions de bien vouloir faire paraître ce droit de réponse en lieu et place de l’article incriminé.

L’article en question signé par Mohand R. intitulé “Tassaft Ouguemoun, les citoyens s’insurgent”, porte atteinte non seulement à notre dignité mais aussi aux valeurs du journalisme. Jugez-en :

1- L’article commence par une leçon de morale d’un autre âge : “Il n’est pas de tradition qu’un débit de boissons soit ouvert en plein centre du village d’Iboudraren”, dit-il. Iboudraren fait partie intégrante de la wilaya de Tizi Ouzou… M. Mohand R. ne semble pas le savoir. Ne nous étalons pas là-dessus… Tenons-nous en aux faits.

2- Le titre de l’article en lui-même est une monstrueuse diffamation. Tassaft compte plus de 1 000 âmes. Depuis quand deux personnes peuvent-elles s’insurger et surtout représenter tout un village ? Parce que les citoyens dont parle notre journaliste se résument à deux ou trois personnes avec lesquelles nous sommes encore en justice et dont les motivations sont autres que le dépôt de boissons.

3- Votre journaliste a été induit en erreur pour ne pas dire a manqué de professionnalisme en parlant d’une affaire de justice qui est toujours en cours.

4- Notre commerce répond aux exigences de la réglementation en vigueur. Si des défaillances ont été constatées et signalées, il appartient seulement et uniquement aux services concernés de nous saisir.

5- S’agissant des “mineurs qui sont entraînés à l’intérieur du débit de boissons où ils consomment à flots” et d’autres insanités, nous considérons que ce n’est là qu’une pure diffamation digne d’une inquisition dont l’Algérie veut se départir, et nous nous réservons tous les droits de les ester en justice.

6- La photo qui illustre le papier est titrée “Tassaft, un village jusque-là sans histoire”. Si votre journaliste s’était donné la peine de se déplacer à Tassaft, il se serait rendu compte de la manipulation dont il a été victime. ll aurait su aussi qu’on doit ouvrir les guillemets quand on rapporte des faits dont on n’a pas les preuves. Il aurait su surtout que Tassaft est un village qui a une histoire mais qui n’a jamais d’histoires.

7- Nous ne terminerons pas sans dire que cette réponse ne s’adresse pas à ces deux ou trois personnes, elles ne la méritent pas, mais à tous ceux qui nous respectent et qui savent le respect que nous leur portons.

Tassaft est connue. Au risque de nous répéter, elle a enfanté des Hommes qui ont fait l’Histoire, mais a toujours renié ceux qui font des histoires.

Le propriétaire, Hamid O.

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