Belouzir Cilya, un nom à retenir, a entamé sa carrière de judoka à l’âge de 8 ans avec le judo club seddoukoi, une équipe créee par feu Oudaoud Laghal (que Dieu ait son âme), fondateur et figure de proue du judo seddoukoi. Depuis la catégorie benjamine, elle gravit au sein de ce club tous les échelons en se classant toujours à la première place, ce qui lui a valu beaucoup d’estime de la part des entraîneurs et des dirigeants qui ont marqué ce club. Cette année, alors qu’elle est scolarisée au lycée sportif de Draria Alger, elle est convoitée par des équipes les plus huppées dans cette discipline, comme l’USMA et le MCA, pour ne citer que ces deux équipes, la liste est longue. Même si les offres certes étaient alléchantes, elle a refusé, préférant garder les pieds sur terre pour avoir l’esprit bien clair. Au demeurant, elle est toujours sociétaire de la JS. Seddouk, formation qu’elle ne veut quitter en aucun cas, dit-elle. Sa participation au championnat maghrébin qui s’est déroulé en décembre à Casablanca (Maroc) a été honorifique pour cette jeune athlète ainsi qu’à l’Algérie toute entière qu’elle a représentée dignement et fièrement, bien qu’elle fut battue en finale par une Tunisienne mais revenant avec un trophée (médaille d’argent) soit une place de seconde au classement final. Une semaine après, elle participera aux Olympiades de Biskra où elle a décroché la première place (médaille d’or) dans la catégorie des 44 kgs. Dans son parcours de sportive, un homme aura marqué sa vie de judokate, qu’elle qualifie d’ailleurs, en guise d’hommage, de grand monsieur du judo.
Il s’agit et il est facile à le deviner de Abedenour Djebari, son entraîneur à qui, elle doit beaucoup sa brillante carrière qui ne s’arrête pas, fort heureureusement, elle continue chemin faisant vers d’autres horizons, nationaux et internationaux. Son seul regret, l’indifférence des autorités locales à son égard.
L.B.
