LA FIJ plaide pour un dialogue

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l A la clôture des travaux du séminaire régional sur le « Journalisme : De la perspective locale à la dimension globale coopération régionale avec/dans le monde Arabe et en Iran », organisé depuis trois jours à Alger, Oliver Money-Kyrle, directeur des programmes de la FIJ a tenu à signaler, dans sa communication, que son rôle consiste à présenter le programme de la FIJ pour la région du Moyen-Orient, qui serait selon lui « une source d’inquiétude », particulièrement la situation des journalistes en Irak, Palestine et Liban. « Il faut donner les myens aux membres de la Fédération arabe des journalistes (FAJ), afin d’améliorer leurs conditions de travail », dira-t-il, et d’ajouter que « ces dernières doivent être assurées selon les normes universelles du programme de la FIJ ». Par ailleurs, Mme Martine Simonis, secrétaire générale AGJPB, a posé 35 questions concernant l’organisation syndicales, normes et structures, lors de son intervention.A cet effet, elle a énuméré les trois critères qui doivent être respectés par tous, syndicats ou associations à savoir, « efficacité, représentativité et crédibilité ». « Aucune organisation ici, comme aucune organisation au monde, ne peut s’adresser un bilan élogieux », a-t-elle déclaré. « Il reste beaucoup d’autres questions que les organisations doivent se poser », a-t-elle dit. En outre, Mme Simonis a déclaré en direction des organisations: « Diriger une organisation aujourd’hui demande beaucoup de lucidité et une constante remise en cause. A chacun de dresser son bilan, en toute humilité, en écoutant surtout, même si ces voix nous bousculent parfois, la parole des plus précaires des journalistes, des plus démunis de la profession ». Reprenant la parole, le directeur des programmes à la FIJ a indiqué qu’il y a l’urgent d’un dialogue positif, au moment ou des parties sont montées les unes contre les autres pour des dessins politiques.

Nabila Bel.

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