Une trêve salutaire

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D’aucuns estiment ici à Amizour que le deuxième club de cette coquette ville a effectué la plus mauvaise phase-aller depuis son arrivée dans ce palier, suite à une accession historique acquise à la faveur d’un changement du système de compétition. Aujourd’hui donc, après une phase-aller riche en enseignements, la JSBA est désormais dans une phase critique, nécessitant de réagir au plus vite pour sauver ce qui peut l’être encore.

D’après les fans et les observateurs de la balle ronde, habitués à suivre les péripéties du club dans les différents rendez-vous de cette phase, la JSB Amizour s’est transformée depuis quelque temps en une équipe sans âme, affaiblie sur le plan physique et surtout qui ne possède pas de schéma tactique lui permettant de réussir.

Les joueurs arrivent tant bien que mal à terminer convenablement une seule partie de 90 minutes, ils peinent à construire le jeu aussi bien à domicile qu’à l’extérieur. La dernière défaite subie lors de la mise à jour du calendrier, qui a eu lieu jeudi dernier, face à Baghlia sur un score sans appel de 6/1 en est la parfaite illustration. Cette défaite si lourde, s’explique par le fait qu’un événement fâcheux s’est déroulé lors de la première programmation de ce match, ce qui a fait que les joueurs qui s’étaient déplacés ce jour-là avaient la peur au ventre.

Ceci d’autant plus que l’équipe s’était déplacée avec seulement treize joueurs, donc avec l’absence de pas moins de cinq éléments-clés de l’équipe, à l’image de El Mekki Benmouhoub, Djamel Akrour, Nabil Makhloufi et Sellami Kamel, tous malades. De ce fait, la responsabilité de la défaite n’incombe pas au nouveau coach Salah Bakour, lequel vient tout juste de rejoindre la barre technique de ce club. Rencontré samedi à Amizour, le nouveau driver des Vert et Blanc a bien voulu répondre à nos deux questions. La première concerne la trêve au sujet de laquelle il nous dira : “C’est une trêve physique, technique et tactique.

L’équipe a besoin de beaucoup plus de travail. A cet effet, j’ai tracé un programme de travail spécifique pour redémarrer à zéro”. La deuxième concerne l’objectif qui lui a été assigné par les dirigeants du club, il dira à ce propos : “Actuellement, l’objectif majeur, c’est de sauver le club de la relégation. Je crois que cela est réalisable mais à condition que les joueurs adhèrent à ma méthode de travail. Ils doivent travailler dur aux entraînements pour récupérer leur manque de fraîcheur physique.

En plus, avec la récupération des joueurs blessés et malades, je pense que nous pouvons réaliser notre objectif.”

Il est donc clair que le club amizourois est à la croisée des chemins. Les joueurs formant l’ossature actuelle, le staff technique et les dirigeants doivent s’y mettre tous, pour l’intérêt de l’équipe qui ne mérite pas ce sort.

R. M.

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