La Dépêche de Kabylie : Votre équipe est passée à côté : que s’est-il passé au juste ?
Kouchène Abdenour : Ecoutez, on n’a jamais joué avec un effectif complet : chaque rencontre on la joue avec une composante différente de la précédente. Devant la formation du CMB Tenia, j’ai aligné une équipe très jeune puisque j’ai une défection de pas moins de six titulaires blessés. Mais cela n’est pas un motif essentiel pour justifier cette contre-performance.
Voulez-vous être plus explicite ?
Je voulais dire que même avec ces défections, l’adversaire du jour était à notre portée. On a raté une multitude d’occasions. Mais que voulez-vous qu’on fasse, c’est ça le football. Il y a des journées où l’on passe carrément à côté.
Avez-vous prévu une préparation spéciale pour cette trêve ?
Pas vraiment, même si cette trêve est venue à point nommé. Nous allons essayer d’apporter les correctifs nécessaires aux lacunes constatées et recharger nos batteries pour aborder la 2e phase de ce championnat avec confiance et sérénité.
Le fait de recevoir à Aokas n’est-il pas un handicap pour vous ?
Croyez-moi, je considère que tous nos matches se jouent à l’extérieur car depuis l’entame de ce championnat nous recevons nos adversaires à Aokas, chose qui a influé négativement sur le rendement général de mes joueurs. Aussi, on est privé de notre chaleureux public dont on a tant besoin, surtout ses encouragements durant les moments difficiles.
Avez-vous autre chose à ajouter ?
J’appelle les autorités et les responsables locaux à venir en force prêter aide à cette jeune équipe. Je les exhorte aussi à accélérer la cadence des travaux au niveau du nouveau stade pour pouvoir recevoir nos hôtes et permettre ainsi à notre public de venir en masse pour supporter les joueurs et les encourager. La JS Tichy a tant besoin d’eux.
En conclusion, permettez-moi de vous exprimer ma grande reconnaissance pour le travail bien fait des journalistes du quotidien la Dépêche de Kabylie qui sont là et partout à nous éclairer en toute transparence et sincérité. Bravo ! Je les félicite.
Entretien réalisé par Smaïl Chenouf