Cette situation si navrante n’est pas non plus liée au fait du hasard, mais bien à l’absence d’une politique locale efficace allant dans le sens d’une dynamisation incessante du mouvement associatif.Ce dernier a accentué ses actions de bénévolats depuis fort longtemps et sans pour autant bénéficier d’appoints. C’est cela la raison pour laquelle il se trouve maintenant dans une impasse quasi totale. Beaucoup d’associations ont ainsi cessé d’exister. Après l’association culturelle et sportive “Idir Aït Yahia”, ayant dû mettre fin à son activité interviendra la disparition inespérée de l’association culturelle “Tiwizi-Aghribs”. Celle-ci a quitté la lice depuis déjà 4 ans, en 2001 plus précisément. Les structures précitées ne sont pas allées sans effets mauvais, malheureusement, car nombre de troupes de théâtre de talent, de groupes de chorales prometteurs se sont retrouvés dispersés. Et les associations sont le seul “abri” qui les rassemblait pour travailler, qui sa passion, qui son don. “On ne s’attendait jamais à une telle fin. On a intensifié nos manifestations auparavant et notre but qui était d’insérer, de rassembler les gens, s’est réalisé au grand bonheur de tout le monde, mais, cela n’a pas duré longtemps qu’un malaise viendra frapper nos structures l’une après l’autre. C’est malheureusement le cas, puisqu’on y peut rien”. Actuellement, reste l’association culturelle “Adrar” qui continue à activer. Elle a, d’ailleurs, organisé des festivités commémoratives en hommage à Sid Ali Naït Kaci comme elle a fêté à sa manière, la Journée mondiale de la femme, depuis peu. Il y a également l’association Mohamed Iguerbouchène qui fonctionne mais avec moults difficultés.Par ailleurs, il est à rappeler que les infrastructures réalisées dans ce domaine demeurent très insuffisantes par rapport à la demande. Si la bourgade de Habli a bénéficié d’une maison de jeunes dernièrement, il n’en demeure pas moins que la salle culturelle, sise à une dizaine de mètres de la mairie d’Aghribs, n’a tiré profit que de 60 millions de centimes, alors que l’enveloppe conséquente à sa réfection totale s’élève à 200 millions de centimes.Le bout du tunnel est encore loin pour la population d’Aghribs en matière d’animation culturelle.
M. A.