Cet ancien village colonial, érigé à 7 km des massifs montagneux faisant face à Aomar, regroupe en son sein plus de 500 foyers épars sur toute la superficie relevant du village.
La population croissante, en majorité constituée de jeunes, est consciente des acquis obtenus, d’autres aussi essentiels sont toujours inaccessibles. En matière d’enseignement, quatre infrastructures scolaires, trois écoles primaires et un CEM prennent en charge les élèves scolarisés dans les paliers primaire et moyen. Les frais de transport des élèves, décriés dans les autres localités sont donc épargnés aux parents d’élèves de Benharoun.
Les besoins quotidiens, synonymes de commodité de vie et de bien-être, représentés par l’électrification et l’alimentation en eau, ont été satisfait par les autorités de la commune. L’autre avantage non moins important, indisponible actuellement mais en cours de réalisation, concerne le raccordement de la localité en gaz naturel, un approvisionnement pour l’hiver et au prix fort de 250 DA l’unité de gaz butane, affaiblit financièrement le villageois.
Juste un regard sur les maisons construites en terre et pise nous renseigne sur l’ampleur de la crise de logement dans la localité.
Certains candidats aux élections APC, APW et législatives ont exploité ce très sensible dossier, la promesse de réalisation de 260 logements LSP a été avancée aux villageois de Benharoun. Le chiffre trop gonflé pour pouvoir être réalisé, n’a pu être concrétisé qu’à 14%, 36 logements seulement ont vu le jour dans cette localité.
A. Chérif
