L’urgence d’une auberge de jeunes !

Partager

M’chedallah a été toujours classée, par le passé, comme étant une région à vocation agricole : mais son relief riche et varié offre aussi d’autres opportunités d’investissements qui restent malheureusement ignorées à ce jour. On cite à titre d’exemple des projets d’une briqueterie, d’une plâtrerie, d’une raffinerie de pétrole, etc. Et dire que plusieurs gisements restent inexploités dans différents endroits de la daira, et que la région est traversée d’est en ouest par un oléoduc, un chemin de fer et par deux grands axes routiers : la RN5 et la RN26. Aussi, de part son magnifique massif montagneux il est temps aussi de penser à investir dans un autre secteur d’avenir et très prometteur, qui est le tourisme. Par le passé, et à cette période de l’année, des centaines de touristes traversaient les villages à la conquête de ce magnifique paysage, où jaillissent plusieurs sources naturelles, à l’image de “la source noire”, ou “Tala Rana”. Pour redynamiser ce secteur, qui pour plusieurs pays, représente la première source de rente en devises, il faut bien sûr penser au bien-être des touristes, des visiteurs et des invités, et ce par la construction d’infrastructures appropriées qui s’imposent. C’est le cas plus particulièrement pour l’auberge de jeunes. C’est un édifice indispensable qui fait vraiment défaut et qui est vivement réclamé et souhaité par le monde de la jeunesse, les sportifs, en particulier. En effet, les dirigeants de ce secteur (sport), qui vient d’être relancé d’une forte et belle manière avec l’accession de la JSM, en régionale II, auront certainement besoin des multiples services d’un tel édifice. L’équipe est d’abord sommée à enrichir son effectif par le recrutement de nouveaux joueurs, auxquels bien sûr il faut assurer un minimum vital, et à mieux préparer son intersaison. Aussi, la daira dispose d’une salle OMS d’envergure nationale, qui a déjà organisé des tournois nationaux et des challenges, dans différentes disciplines, mais à chaque fois le problème d’hébergement était d’actualité et gâchait la fête. Une auberge de jeunes, comme son nom l’indique, rend d’énormes services à cette frange de la société à longueur d’année. Parmi eux, des étudiants, des employés, des routiers, des chômeurs. La daira peut éventuellement recevoir des chantiers de volontariat dan le cadre de l’association “Touiza”. Enfin, souhaitons que l’appel de ces milliers de jeunes trouvera un écho favorable auprès des autorités concernées de ce pays, dont les jeunes qui sont constamment rongés par la lassitude, le vide absolu, les fléaux sociaux, le chômage, représentent plus de 50% de sa population.

Farid.A

Partager