Le calme est revenu

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M. Hocine Mazouz,wali de Tizi Ouzou, passe à la vitesse supérieure après une période d’observation dans une wilaya aussi particulière que la nôtre. Le développement local, le foncier et l’environnement préoccupent quotidiennement son attention. A chacune de ses sorties ou réunions, il ne cesse de répéter que le développement local est conditionné par le foncier et que notre environnement est agressé.

Ainsi, des décisions doivent être prises au moment opportun et sagement. Aussi, un arrêté de wilaya du 30 janvier 2007 fait état de démolition d’environ quatres-vingts constructions illicites, pour la majorité des baraques réparties sur une dizaine de sites du chef-lieu de la commune de Draâ Ben Khedda.

Comme nous l’avions relaté dans notre édition du 1erfévrier dernier, “Échauffourées entre policiers et jeunes”, la première étape de démolition ne s’est pas déroulée sans difficultés. L’action de démolition qui a été suspendue momentanément le 31 janvier 2007 vers 13h pour éviter une issue dramatique a repris vers 16h. Elle a touché au total, une quarantaine de baraques : 10 face à l’ex-DNC, actuel “Batos” et pas moins de 30 autres sur le trottoir du boulevard Ahmed Kasri (vers la daïra), baraques construites sur une conduite de gaz. Les affrontements ont repris avec le décor habituel.

Il fallait s’y attendre.Les citoyens observaient ce qui se passait sous leurs yeux, sans broncher. L’opérateur “démolition de construction illicites” se prolongera durant le mois de février et touchera toutes les baraques. Des solutions ont été préparées par l’administration.

Un plan de réaménagement a été également prévu par les parties concernées. Ainsi, en guise de compensation et afin d’atténuer le phénomène du chômage qui sévit à grande échelle et qui touche la population juvénile, de nombreuses propositions ont été retenues en direction des jeunes chômeurs de la commune de Draâ Ben Khedda. Il s’agit de la réhabilitation du marché couvert (centre-ville, du centre commercial (cité des 250 Logements) et de son extension, puis de la construction du marché quotidien sur le site actuel de “Batos” et enfin la construction des 100 locaux (programme du président de la République).

Signalons que les autorités locales ont contribué au retour au calme. La journée du vendredi n’a pas connu de perturbations. Les élus locaux sont allés à la rencontre des protestataires.

Maintenant que le pire est évité, il est urgent de mettre en applciation sur le terrain le plan de réaménagement. La crédibilité de l’Etat est en jeu ! Il est grand temps de remettre de l’ordre. L’anarchie a trop duré.

Mohand N’Tighilt

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