“Les problèmes d’eau sont en passe d’être résolus”

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“Le problème du manque d’eau dont souffrent cruellement les villages des crêtes et ceux de la région d’Amtik n’Tafat est en passe de trouver la solution adéquate, déclare M. Kemal Bouchebbah, vice-président de l’APC de Béjaïa et qui a organisé au siège de la mairie une réunion de travail ayant regroupé les responsables de l’hydraulique, de l’Algérienne des eaux ainsi que ceux de la commune concernée par les questions d’AEP. Après constat des l’insuffisances, deux solutions ont été proposées : La première consiste, selon le vice-président, à réhabiliter, après les réparations nécessaires, la conduite Taourirt Larbaâ-Amtik n’Tafat d’une longueur de 10 km environ qui passe par Amaâdane – Boumensour – Sidi El Mouhoub – Amtik n’Tafat. Le forage du Chebta, qui a un fort débit mais qui est envasé, sera curé et remis en service.

Son eau sera acheminée jusqu’à la station de pompage de Sidi El Mouhoub pour une canalisation de 300 mm de diamètre et qui sera réhabilitée et rénovée par endroit avant l’arrivée de l’été. Quant à la deuxième solution envisagée, elle consiste, toujours selon M. Bouchebbah, à remplir les mêmes châteaux d’eau d’Amtik n’Tafat, mais cette fois à partir de ceux de Tala Merkha.

Il suffira pour ce faire, avancent les autorités en charge du problème d’AEP vu la disponibilité sur place des pompes et du transformateur électrique, de faire parvenir jusque-là et en tout terrain les câbles du courant électrique, l’énergie étant nécessaire pour faire fonctionner les équipements.

Les autorités qui tiennent à rassurer les habitants des villages des crêtes et ceux de la région d’Amtik n’Tafat en ce qui concerne le problème d’eau, ont dégagé une enveloppe de 6 milliards de centimes pour la mise en œuvre des solutions envisagées. Et les entreprises réalisatrices, selon notre interlocuteur, vont bientôt recevoir les ordres des services concernés pour démarrer les travaux. Mais échaudées par maintes promesses non tenues, les citoyens demeureront sceptiques jusqu’au jour où ils verront l’eau couler à flots de leurs robinets.

B. Mouhoub

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