En effet, ces cinq années verront une aide consistante à une couche de la société des plus modestes, dans le but de contribuer à la réalisation d’un toit décent tant attendu. Une aide de 50 millions de centimes leur sera attribuée.Les quatre communes ont bénéficié d’un quota de 180 aides pour l’année 2005. Ainsi, la commune de Bouzeguène a bénéficié de 30 aides et les trois autres communes de 50 aides chacune. La tranche complémentaire dans le cadre du programme quinquennal est répartie comme suit : 200 aides pour la commune de Bouzeguène, 250 pour la commune d’Idjeur et la commune de Béni Zikki, et 310 pour la commune d’Illoula. Ce qui est à noter à cet effet, est le retrait de la société civile quant à l’attribution de cette aide. Il y a quelque temps, les candidats étaient proposés par les comités des villages. Ce qui facilite la tâche de la commission d’attribution de l’aide une fois sur terrain. “Depuis la démission de la société civile, la tâche est devenue plus ardue”, nous dit un administrateur. “Vu la forte demande existante, la contestation des listes est automatique”, poursuit-on.L’aide consiste en une somme de 50 millions de centimes répartie en tranches. Le déblocage s’effectue après le rapport d’une commission, pour éviter d’utiliser l’argent à d’autres fins, comme cela à déjà été constaté.Ainsi, les plus démunis gardent espoir dans cette aide étatique, dans une région qui connaît une dynamique en matière de construction, due notamment à l’apport de la communauté émigrée forte dans la région.
N. Boukella