Les oliveraies de M’chedallah, les plus importantes au niveau national, ont subi des dégâts considérables aggravés par les retards des traitements et soins qui doivent lui être prodigués aux fins de réduire les dommages subis par les oliviers.’’Le premier traitement d’urgence consiste à enlever les branches cassées encore suspendues retenues par quelques ligaments à l’écorce et supprimer les chicons qui offrent une voie d’accès à l’intérieur du tronc à toutes sortes de parasites et virus tout comme le corps humain les plaies d’un arbre doivent être traitées sans retard pour éviter l’infection’’, selon quelques agriculteurs de la région. Malheureusement aucun agriculteur n’a commencé l’entretien nécessaire pour sauver ces arbres dont la majorité ont commencé déjà à changer de couleur et virent au roux, signe qu’à vue d’œil, il n’est pas nécessaire d’être spécialiste en agriculture pour comprendre que ces arbres sont en train de mourir alors qu’il suffit d’un traitement à portée de tous pour les sauver. Il suffirait d’une scie à main, d’une hache et d’un peu de volonté’’. Le retard mis par les agriculteurs à s’occuper de leurs oliveraies aussi ridicule soit-il, expliquent nos interlocuteurs, est dû au recensement des dégâts auxquels ont procédé les services de l’agriculture accompagné d’une rumeur faisant état d’indemnités. Aussi, les agriculteurs alléchés attendent l’éventuelle commission qui devrait passer pour constater et évaluer les dégâts sur le terrain avant de conclure que ’’la sonnette d’alarme est tirée, les services de l’agriculture doivent en urgence faire le point et fixer les fellahs quant au constat si constat il y aurait, dans le cas contraire il serait salutaire pour ces arbres que les services agricoles instruisent les fellahs par voie d’affichage à secourir leurs oliviers sans attendre. Il y a vraiment urgence, les branches cassées comportent des feuilles qui doivent immédiatement être éloignées de l’arbre mère en plus des maladies citées plus haut, les feuilles en se desséchant dégagent un gaz nocif qui menace d’anéantir l’arbre atteint d’une sorte d’intoxication produite par les émulsions de ce gaz. Un fait qu’ignore la majorité des fellahs’’.
Omar Soualah