Les rumeurs faisant état d’un malaise au sein de l’APC d’Iferhounene, semblent se confirmer.
En tous cas, c’est ce que laisse croire une déclaration qui nous a été remise par trois élus (l’un issu du FLN et les deux autres du FFS) dans laquelle ils fustigent l’exécutif communal dans son ensemble. Les signataires du document, à savoir Saidoun Ouamed, Si Hadj Mohand Larabi et Boualili Si Aïssa dénoncent “la manière avec laquelle sont gérées les affaires publiques de la localité, caractérisée par le manque de transparence dans la gestion…” Plus loin, les élus citent “le poids de la bureaucratie ainsi que le mépris affiché envers les citoyens”. continuant l’énumération de leurs griefs à l’encontre de l’exécutif, ils l’invitent à organiser une rencontre avec les comités de villages, les associations et même les universitaires de la commune pour, disent-ils, débattre publiquement de “certaines affaires maintenues dans une ambiguïté totale” et des “différents dérapages”. Les élus insistent sur l’organisation d’une telle réunion car “nous voulons faire tomber le mur du silence que vous avez imposé, en tant que minorité”. Parlant de cette minorité, il est bon de préciser que lors de l’installation de l’exécutif actuel, par l’ancien wali, un incident s’est produit. Le FFS avait revendiqué la place de P/APC, vu que lors du scrutin il avait obtenu le même nombre de sièges (quatre) que le FLN et un nombre de voix plus élevé. Cependant, l’administration avait donné la priorité à l’élu le plus âgé qui se trouve être issu de l’ex-parti unique. Ceci a provoqué la colère des élus FFS. L’incident a eu comme conséquence la suspension de l’élu, tête de liste FFS. Toutefois, il y a quelques mois, le premier vice-président de l’APC Boualili en l’occurrence, avait été relevé de ses fonctions, au sein de l’exécutif (alors que lui) il affirme qu’il s’en est démarqué. Se dirige-t-on vers une situation de blocage ? On n’en est pas loin.
Surtout si d’autres élus s’en mêlent.
Nacer B.