Crise à l’APC

Partager

La crise qui frappe ces jours-ci l’APC de Maâtkas semble se répercuter sur pas moins de deux partis politiques y siègeant. De prime abord, c’est le FFS qui a subi l’irréparable suite au divorce consommé entre l’ex-P/APC et un autre élu de cette formation politique. Pis, le premier responsable de la formation de Hocine Aït-Ahmed en l’occurrence le premier secrétaire de section Aissa Herbane a tout simplement jeté l’éponge en démissionnant de son parti. C’est dire que le plus vieux parti n’est pas sorti indemne de cette crise politique locale. Le RND pour sa part, semble également en être affecté, sinon comment expliquer la position antinomique de ses deux représentants qui n’ont pas adopté la même position, lors du retrait de confiance à l’ex -maire, l’un en l’occurrence M. Toumert, ayant tout bonnement voté la motion de défiance en compagnie de trois élus FFS et quatre FLN, tandis que M. Zaidat, l’autre élu de la formation d’Ahmed Ouyahia, s’est catégoriquement opposé à la destitution de M. Khermouche. Deux positions donc tout à fait opposées. L’ex tête de liste RND a d’ailleurs rendu une déclaration publique où il a fait état de sa position “qui ne représente aucune antinomie avec la ligne de son parti”. Devrons-nous comprendre par là, que l’autre position contraire de la sienne en l’occurrence, celle de M. Zaidat serait-elle opposée à la ligne de ce même parti ? C’est dire que la crise dans laquelle patauge l’APC a sérieusement ébranlé à la fois le FFS et le RND. Par ailleurs, même l’ex-parti unique est vilipendé pour son incroyable volte-face en votant la destitution de l’ex-maire dans un premier temps pour ensuite se rétracter et faire son mea culpa eu réitérant contre toute attente, sa totale confiance à M. Khermouche. En tout état de cause la situation reste pour l’heure bloquée avec l’installation du nouveau maire et l’on attend toujours, l’arbitrage de l’administration à laquelle toutes les parties se sont tournées pour le dénouement de la crise, dont seuls les citoyens sont les dindons de cette farce.

Idir Lounes

Partager