L’APC de Boudjellil a consacré une partie de son budget à l’amélioration de son réseau d’assainissement qui a été bricolé et expédié pourtant au prix de plusieurs milliards de centimes vers 2002. pour avoir raison de ces “dommages collatéraux” imputables à la profession d’entrepreneur, majestueusement laissée par l’Etat, à la croisée des chemins, la collectivité locale met à l’unisson ses moyens pour venir à bout des “points noirs” recensés ça et là, sur la conduite des eaux usées. Des travaux engagés et toujours en cours au niveau d’un quartier, situé immédiatement après la voie ferrée, à l’est du village, visent à améliorer l’état du réseau d’assainissement à cet endroit. L’autre objectif assigné à ces chantiers constituant une priorité pour l’APC —au même titre que l’AEP— : est le raccordement de quelques foyers au réseau d’assainissement utilisant jusque-la des fosses septiques.
Toujours selon notre source, l’APC entend envoyer sur le site où a eu lieu le rush sur le terrain, cédé en parcelles de 400 à 600 m2 en moyenne, à raison de 200 à 300 DA le m2, une commission qui va s’enquérir de la situation. Relever l’état des lieux, pour mieux apprécier les voies et moyens d’une viabilisation, c’est l’objectif assigné à cette sortie sur le terrain des services techniques. Il sera aussi question de signifier aux acquéreurs de terrain le strict respect des règles fondamentales géométriques pour mettre en adéquation l’évolution des constructions avec le temps et les paramètres d’espace nécessaire au passage des commodités de accompagnement des futures habitations (AEP, assainissement, routes, électrification rurale).
Pour les responsables locaux ou de daïra, il n’est pas question de laisser pousser un nouveau village dans l’anarchie et qui poserait des problèmes insolubles en matière de viabilisation.
En bref, il s’agit de ne point rééditer le scénario de la construction illicite qu’a connu le village depuis la fin des années 70 et dont on garde encore des stigmates !
Z. F.