»Les propos mensongers du 1er secrétaire n’honorent pas le parti »

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Les militants de la section de Bouira dénoncent les propos tenus par le 1er secrétaire national lors de sa conférence-débat tenue à l’insu de la majorité des militants de la commune et en excluant d’authentiques militants, ceux qui se sont opposés aux mesures de radiation, de levée de couverture politique et autres manœuvres anti-démocratiques décidées par le 1er secrétaire.

“Nous informons et interpellons les membres du Conseil national, l’ensemble des élus, des militants et sympathisants que les décisions qui ont été prises s’inscrivent dans le but de normaliser le FFS, de le vider de toute la substance politique qui faisait sa force d’opposition et de propositions et de confisquer son sigle à des fins purement électoralistes.

Nous tenons à réitérer notre soutien aux camarades Adda et Messaoudi. Nous restons solidaires de la section de Bouira élue dans le cadre des textes et statuts du parti et qui a fait l’objet d’une dissolution « par note d’information » par le 1er secrétaire national.

Nous rejetons toute forme de désignation de “chargés de mission”, “délégué” et autre forme en dehors des textes du FFS. Sur un autre plan, nous, militants de la section de Bouira, sommes convaincus que toute crise ne peut être réglée ni par la bastonnade, ni par les insultes, ni par l’invective, ni par la menace, mais par des moyens pacifiques et démocratiques.

Les propos et accusations mensongers tenus par le 1er secrétaire national à la salle « Errich » de Bouira à l’encontre de notre premier secrétaire fédéral et vice-président de l’APW de Bouira sont graves, indignes et n’honorent pas le FFS. Nul n’ignore que dans notre wilaya, le travail entrepris par notre responsable fédéral en tant qu’élu et en tant que militant de base de Lakhdaria et qui a défendu dignement la ligne politique et le programme du FFS.

Devant cette situation, nous appelons, au nom des martyrs de 1963 et de la Révolution algérienne, les membres du conseil national à prendre acte des inquiétudes de la base militante en interpellant le président du parti et mettre fin à la dérive du secrétariat national et donner la chance au retour du débat politique au sein de notre parti. Cela est possible, il suffit de mettre en place un comité ad hoc qui aura pour mission la préparation sereine et transparente du 4e congrès, seul instrument pouvant pérenniser l’existence du parti.”

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