ll faut le dire et le répéter, la violence qui a caractérisé la fin de la rencontre opposant les juniors de l’AS Dirah à ceux du RC Seddouk est loin d’être un cas isolé et nous enseigne si besoin que le football dans notre pays représente de plus en plus la négation des valeurs de tolérance, de fraternité et de solidarité que le sport devrait incarner.
L’incapacité des instances sportives à traiter avec efficacité le phénomène de la violence qui tend à se généraliser dans nos sociétés sportives a fait que des minorités au comportement écœurant utilisent les stades pour des raisons idéologiques des plus blâmables.
A Dirah, selon le témoignage du président du RC Seddouk. “Des supporters déchaînés n’ayant pas digéré la victoire des visiteurs à par le score de 3 à 2 ont envahi le terrain à cinq minutes de la fin de la rencontre. Six de nos joueurs sont sortis avec des blessures matérialisées par des certificats médicaux. Les rencontres des catégories cadettes et minimes n’ont pas eu lieu”. Le drame qui s’est produit vendredi passé à Dirah ne doit pas passer inaperçu. Tous les acteurs concernés par le problème de la violence doivent s’y mettre pour stopper à l’avenir les affrontements haineux qui transforment certaines rencontres sportives en manifestation à risque.
L Beddar