Un sort est-il jeté sur le RC Seddouk, un ancien et prestigieux club de la vallée de la Soummam, lequel n’arrive toujours pas à retrouver ses marques et, pire encore, s’enlise de plus en plus au fond des abysses. Tout a été fait par les dirigeants seddoukois pour le faire sortir de cette toile de précarité induite par le travail de bricolage qui le tient prisonnier depuis le début du championnat en faisant appel à tous les enfants du club pour que chacun mette sa touche afin de sauver ce qui reste à sauver des meubles d’une formation en dérive. Et au moment où une lueur d’espoir venait se profiler à l’horizon pour l’amorce dans de meilleures conditions de la seconde phase du championnat de la Régionale III GA où il évolue, un problème de taille vient tout remettre en cause avec la démission inattendue de l’entraîneur Boumzou, un éducateur sportif aux compétences avérées, appelé en sauveur, et pis encore : aux dernières nouvelles, vu les résultats catastrophiques enregistrées par cette équipe jusque-là, les dirigeants ont du mal à trouver un entraîneur qui peut lui succéder. Contacté par nos soins pour savoir les motifs de sa démission, celui-ci a évoqué les salaires impayés de la saison 2005/2006. “Avant de reprendre cette année l’équipe en main, j’ai exigé le paiement intégral de mes créances. Chose acceptée à cet effet par le président du club qui m’a signé un engagement de me régler rubis sur ongle la totalité dès la perception des subventions. Pour la subvention de la municipalité, il a évoqué le règlement de l’engagement du club à la Ligue et une autre subvention, reçue tout récemment de la DJS. Pour celle-là, il a cité aussi d’autres motifs pour ne pas s’acquitter de mon dû. Voilà au fait les raisons de ma démission”, telles sont les clarifications apportées par notre interlocuteur. A en juger par ces faits, tous les ingrédients semblent être réunis pour l’aggravation de la déstabilisation du club seddoukois qui n’en finit pas avec les déboires.
L. Beddar
