Il faut se rendre à l’évidence que nul n’est à l’abri d’une catastrophe naturelle, telle qu’un séisme et c’est la raison pour laquelle il vaut mieux se préparer plutôt que de déplorer les dégâts par la suite. Ce raisonnement nous a incité à programmer une série de séminaires à travers la wilaya pour inculquer cette culture sismique aux directeurs d’écoles primaires qui ont sous leur responsabilité des enfants qui ne peuvent réagir positivement face à un séisme si on ne les a pas préparés”, nous a déclaré l’initiateur de cette action, M. Oulebsir, chef de service formation et inspection à la Direction de l’éducation de la wilaya de Béjaïa.
C’est sous sa coupe, assisté des inspecteurs de l’éducation, des représentants de la Protection civile, des représentants du Croissant-Rouge algérien et en présence de l’inspecteur général qu’a été organisé le premier séminaire durant les journées du mardi et mercredi au niveau du lycée Krim-Belkacem de Souk El Tenine et qui a regroupé plus d’une centaine de directeurs d’écoles de la région est de la wilaya de Béjaïa.
Cette prévention contre les risques majeurs en milieu scolaire sera expliquée par les animateurs sous forme de communications, de vidéo-projections et même par la simulation d’un séisme en salle de classe et dans la cour d’une école.
Les phénomènes sismiques, connaître le séisme, la réaction par rapport au séisme, le comportement à adopter pendant et après ce dernier dans la salle de classe, dans la cour et en dehors de l’école sont les principaux thèmes abordés par les participants. Ce séminaire que l’on peut qualifier de débat général entre les animateurs et les séminaristes est d’une importance capitale dans le cycle de formations que compte organiser la direction de l’éducation de la wilaya de Béjaïa et ce n’est pas par hasard qu’elle a organisé le premier dans la région Est de la wilaya car le séisme de Laâlam dans la commune de Tamridjt est toujours présent dans l’esprit des gens, dans celui des enfants principalement, qui sont beaucoup plus traumatisés par cette calamité qu’ils ne connaissaient pas.
Ainsi, la psychologie de l’enfant refait surface dans le secteur de l’éducation et la prise en charge réelle des élèves pointe du nez. Enfin, il n’est jamais trop tard pour bien faire.
A. G.