La campagne oléicole pour cette saison tire à sa fin dans la commune de Souamaâ, et la majorité des habitants de cette région ont déjà fini de rassembler leurs olives depuis déjà des semaines, ce qui fait que le produit se trouve maintenant entassé dans les huileries, attendant sa transformation.
Le premier constat à tirer de cette campagne oléicole, est que la récolte est en deçà de celle enregistrée les saisons précédentes et probablement aussi la plus maigre depuis belle lurette. Ce qui a fait que cette campagne de collecte n’a duré que quelques semaines, d’autant que les oliviers n’ont pas trop donné de grains. Les habitants imputent la faiblesse de la récolte pour cette saison, à la sécheresse qui a sévi durant la majeure partie du printemps dernier où les chutes de pluie se sont fait désirer et également à l’alternance entre les saisons de bonne récolte et les saisons de maigre récolte car, d’après certaine personnes âgées rencontrées sur place, la récolte oléicole enregistre un pic positif une année sur deux.
Cette région connue pour ses plaines verdoyantes dispose d’une grande chaîne d’oliveraies très dense allant de l’Azaghar d’Aït Khelili jusqu’aux plaines de Boubhir au sud de la commune d’Illoula. Cela même qui fait de cette commune l’une des régions les plus riches en matière d’olives et d’huile. Cette récolte timide aura un impact direct sur les prix du litre d’huile d’olive.
Même si à présent le litre d’huile d’olive est cédé encore au prix de la saison dernière, soit entre 250 et 300 dinars, tout porte à croire que ces prix grimperont juste après la rupture des stocks de l’an dernier, à savoir dans les toutes prochaines semaines, et ces prix ne descendront pas au dessous de la barre des 300 dinars ; certains avancent même que ce précieux produit connaîtra son prix-record cette saison.
Mad M.