On se rappelle, les premières années de l’Indépendance, les grandioses campagnes de reboisement. On se rappelle aussi, dans les années 70, de la publicité faite autour du fameux “barrage vert’’ pour endiguer l’avancée du Sahara.
Depuis, plus de grandes campagnes, plus de publicité autour du reboisement : c’est comme si la déforestation et les problèmes qui en résultent ne sont pas d’un intérêt vital pour le pays ! Pourtant, jamais les forêts algériennes, jamais la couverture végétale du pays n’ont été autant menacées que ces dernières années, avec les incendies.
C’est des milliers d’hectares qui partent en fumée chaque année, des milliers d’oliviers, de figuiers, de palmiers qui sont détruits, victimes de sinistres ou d’actes malveillants…. On connaît les conséquences d’une telle situation : aggravation de l’érosion, glissement de terrain, avancée du désert, réchauffement climatique…D’autres pays connaissent la même situation que l’Algérie et parfois pire.
C’est pourquoi l’Organisation des Nations Unies (ONU) a lancé un appel à la plantation d’un milliard d’arbres dans le monde, ceci pour lutter contre le réchauffement de la terre. On vient d’apprendre que le Mexique, à lui seul, plantera au cours de cette année 250 millions d’arbres, soit le quart du nombre recommandé par l’ONU pour la planète.
L’Algérie, les autres pays du Maghreb devraient prendre une initiative de ce genre pour notre sous-continent, surtout quand on sait les ravages que la sécheresse, devenue endémique, risque de provoquer dans les prochaines années.
S. Aït Larba
