Les trois syndicats de la santé ; l’UGTA, le SNPSSP et le SNMGSP viennent de geler leur préavis de grève de deux semaines et ce à compter de dimanche dernier, a rapporté un communiqué émanant de cette coordination intersyndicale qui s’apprêtait à paralyser tous les établissements sanitaires de la wilaya pour demander le départ du premier responsable de ce secteur. Selon le même document, la menace de recourir à la grève est toujours maintenue et les syndicalistes qui se disent soucieux du “devenir de la santé du citoyen” ne semblent pas prêts à baisser les bras puisqu’ils reviennent aussi à la charge pour accabler le DSP l’accusant d’être “responsable de la destruction du secteur par une gestion obsolète”.
Les contestataires se veulent aussi rassurant par une évolution jugée positive de la situation et au vu des nouvelles données favorables traduisent leur dernière décision de retrait stratégique pour rebondir au moment opportun
Le contenu de cette dernière déclaration laisse supposer que les membres de l’intersyndicale détiennent des éléments favorables à un changement pour lequel on peut dire qu’il se dessine déjà en filigrane.
Sur le terrain, on sait que les trois syndicats sont à pied-d’œuvre pour informer et sensibiliser leur base sur la situation générale du secteur de la santé. A cet effet, et en dépit de l’interdiction par des administrateurs des secteurs sanitaires de tenir des AG, l’intersyndicale sillonne secteur par secteur pour mobiliser ses troupes.
Après les secteurs d’Amizour et de Kherrata, ce sont ceux de Kherrata, Akbou et Béjaïa qui accueilleront les membres de la coordination avant de mener à terme leur projet pour la préparation de la grève.
Nadir Touati