Dernièrement, un remaniement a été opéré au sein de la Direction des œuvres universitaires de Béjaïa.
La nouvelle élue à la tête de cette subdivision de l’Office national des œuvres universitaires, en l’occurrence Mme Baouche, veut mettre du baume aux cœurs des étudiants en procédant, au préalable, au limogeage de certain gestionnaires pour “incompétence”, une action qu’ont saluée les étudiants. Toutefois, la nouvelle a encore du pain sur la planche, car les maux qui rangent ces résidences universitaires sont multiples. Tous les volets y sont atteints.
La résidence Iryahen est pour l’heure la plus touchée. Au volet sécuritaire, qui n’a de sécurité que le nom, en témoignent le nombre de personnes qui rôdent dans cette résidence sans pour autant qu’ils soient inquiétés et les multiples agressions verbales que subissent les étudiantes au quotidien. A cela s’ajoute ces traitements de faveur qu’on accorde à certaines universitaires qui ne regagnent leur résidence qu’au delà d’une heure tardive, après minuit. Par ailleurs, le volet hygiène est des plus déplorables.
“Pouvoir se frayer un chemin dans les couloirs des blocs réservés aux garçons est devenu un véritable parcours de combattant”, nous dira Fares, étudiant en droit. “Un grand danger d’épidémie n’est pas à écarter”, ajoute pour sa part Maleh. La fraîchement élue, Mme Baouche, aura donc à assainir toutes ces situations en état stationnaire si elle veut être à hauteur des ambitions des résidents de différentes cités relevant de son département.
Samia R.
