Encore une fois, l’entraîneur des Vert et Rouge Rachid Cherradi, revient à de meilleurs sentiments et décide, selon toute vraisemblance, de poursuivre sa mission à la barre technique du club.
Même si ce n’est pas la première fois, qu’il se ravise, sa présence à la reprise des entraînements, avant-hier dimanche, a surpris plus d’un, puisqu’il était certain, deux jours plus tôt de ne plus pouvoir retravailler avec la JSMB, en déclarant avec fermeté, juste après avoir été pris à partie par une partie des supporters, que sa décision est irrévocable “cette fois-ci, c’est fini je pars”, avait-il laché. Il est vrai que cette fois, contrairement aux précédentes, le coach béjaoui a haussé le ton un peu plus, ce qui a poussé l’assistance à prendre au sérieux sa menace, d’autant plus qu’il a osé aussi parler “de l’absence des dirigeants” un constat qui a déplu à la direction du club, qui estime “avoir toujours répondue présente quand cela s’est révélé nécessaire et les déclarations du coach, n’étaient qu’une diversion pour justifier l’échec”.
Tiab négocie avec Bira
En tout cas au sein du club des Hammadites, son remplacement est plus que jamais à l’ordre du jour de la direction de Boualem Tiab.
Actuellement en France pour des soins, ce dernier, a chargé, selon une source proche du club, ses collaborateurs d’engager en négociations avec d’autres techniciens, en vue de leur confier la barre technique du club. Après donc, Ali Fergani qui a été contacté, Abdelkrim Bira semble être en pole position pour succéder à Cherradi. La direction de la JSMB, selon la même source, serait en négociations très avancées avec lui et les choses se seraient accélérées entre les deux parties, puisque Bira est non seulement, à présent sans club mais il a toujours souhaité travaillé à Béjaïa, pour ceux qui ne le savent pas, il est originaire de Tamokra (Akbou).
En somme, à la veille des 8es de finale de la Coupe d’Algérie, face à Blida, qui auront lieu ce jeudi à Bouira, l’on ne sait toujours pas qui sera du voyage à la tête de l’équipe.
Amine Kaci