L’Institut national de la santé publique (INSP) qui vient d’organiser les portes ouvertes sur la prévention de la carie dentaire, a tiré (une fois de plus, devrait-on dire) la sonnette d’alarme : de plus en plus d’écoliers algériens souffrent d’affections bucco-dentaires.
Rien que pour la ville d’Alger, sur les 9200 élèves examinés, 7700 souffrent de ces affections, ce qui représente un taux de 84%. Un taux effarant quand on sait les risques de maladies auxquels expose les affections bucco-dentaires.
Les autorités sanitaires ont élaboré un programme de prévention nationale, avec, notamment, le renforcement des contrôles à l’école, une prise en charge des affections dès leur apparition, des campagnes pour la promotion du brossage dentaire.
Il est également prévu, pour le renforcement de la prévention de la carie primaire, la distribution de fluor de sodium, sous forme de comprimés. Bien que cette mesure ne fasse pas l’unanimité des spécialistes, certains la jugeant inopportune.
Quoiqu’il en soit, cette campagne est salutaire et doit se renouveler périodiquement en atteignant toutes les régions du pays.
Au-delà des contrôles et des soins apportés, il est bon d’informer également les enfants et leurs parents sur le rôle de l’alimentation dans ce fléau, notamment la surconsommation de sucreries, devenue, ces dernières années, une manie chez les jeunes.
Il faut promouvoir également, notamment dans les campagnes, le brossage des dents, en distribuant gratuitement du dentifrice et des brosses à dents !
S. Aït Larba
