l Depuis sa création, il y a de cela une année, l’Association pour le développement du sport féminin (ADPSF) ne rate aucune occasion pour mettre en évidence la gent féminine. Soraya Yacini, sa présidente, en sa qualité de TSS, se démène pour réunir le plus grand nombre de femmes. “Nous travaillons pour la promotion de la femme en lui donnant l’opportunité de s’exprimer au sein de notre association, par la pratique sportive.
Elle doit casser les tabous qui la relèguent au second plan.
Nous devons changer les habitudes qui veulent que la femme se présente symboliquement, le 8 mars, avec une robe kabyle et une fouta”.
Pour une fois, les hommes seront mis à l’écart. Ils laisseront le champ libre et leurs filles ou leurs femmes pour animer leur fête.
Le programme sportif pour la célébration de cette date comporte différentes disciplines pour les dames de tous âges. Ainsi, en handball, les enseignantes du CEM Amer Ath Chikh en découdront avec leurs collègues du lycée Ben Boulaid. Elles seront suivies des élèves minimes et cadettes de CEM et lycées de la région. En volleyball, la sélection des lycées d’Aïn El Hammam rencontrera l’équipe de l’université Mouloud-Mammeri. Parallèlement à ces rencontres en plein air, des matches de tennis de table et de jeux d’échecs se dérouleront dans les salles.
Les organisateurs ont réservé l’après-midi du jeudi au volet culturel et la remise des prix. Auparavant, une représentation théâtrale, ayant pour thème les Problèmes de la femme de chez nous, sera donnée par l’association d’Aït Ouabane.
Notons que contrairement aux habitudes les expositions murales sur le combat de la femme ou encore les travaux de peinture sur soie, broderie, etc. ne seront par l’attraction principale de cette journée et dont l’un des objectifs fixés par les organisatrices est “la Promotion du sport féminin en milieu rural”.
Nacer B.