Tous les prémices d’un début de sécheresse se dessinaient à l’horizon, pour cette année 2007, en raison d’une saison hivernale capricieuse, domine par un climat chaud, avec toutes les conséquences désastreuses prévisibles pour le secteur de l’agriculture et pour les besoins des populations de la région de Kherrata et ses environs, en eau potable à partir des ressources naturelles existantes.
Contrairement à la commune de Kherrata à relief montagneux et accidenté, celle de Draâ El Gaïd a une vocation agricole par excellence avec ses vastes terres fertiles, ses éleveurs bovins et ovins et son arboriculture, ainsi que ses cultures maraîchères.
Le manque de chutes de pluie depuis le début de la saison hivernale a fait apparaître des signes d’inquiétudes et de désespoir au sein des agriculteurs, toutes catégories confondues, devant la persistance et les effets de la sécheresse, allant des cultures maraîchères, céréalières aux fourrages. A cela s’ajoutent des puits agricoles asséchés, des sources menacées de disparition, des réserves de nappes phréatiques en diminutions inquiétantes.
A Kherrata, les effets sont certes moindres mais elle connaît tout de même une situation préoccupante, touchée également par la sécheresse. Il s’agit du barrage d’Ighil-EMDA dont le volume en eau enregistre une baisse très sensible, malgré les apports qui sont assurés par quatre oueds qui se déversent dans le lit de l’ouvrage hydraulique avec des débits insignifiants durant la saison estivale.
Les chutes de pluie qui se sont abattues dans la région de Kherrata les 8 et 9 mars 2007 ont été salvatrices à plus d’un titre et ont eu des effets bénéfiques sur l’agriculture, la disponibilité de l’eau ainsi que sur la flore. En l’espace de 12 heures, 120,5 mm de pluie se sont abattues sur le territoire de daïra de Kherrata, selon notre source, en possession de matériel météorologique.
S. Z.
