De nombreux jeunes de la Kabylie profonde s’adonnent avec abnégation à l’art. Certains choisissent la musique, le théâtre ou bien la peinture comme champ de prédilection, Djemel Ali, par contre, lui, a préféré opter pour la langue des vers. Poète depuis plus de dix ans, Ali a, jusque-là, à son actif plusieurs poèmes traitant de divers sujets.Il évoque, ainsi, dans texte avec une poésie bien rimée, l’amour, le volet social et même les questions politiques. Et pour préserver ses textes, Ali a préparé un recueil de poésie qui n’a pas encore été édité, faute de moyens financiers. Evoquant la concorde civile, Ali écrit dans l’un de ses poèmes : “Pleure, mon destin,Guéris les blessures de mon cœur,Places tous les matins,Arrose le jardin d’amour.Devient moi un chemin qui mène vers le bonheurJ’arrache toute l’herbe et seule la saveurJe moissonne sans chagrin et de le partager fou d’amour.Pleure mon destin, Guéris les blessures de mon cœur.Pleure tous les matins,Arrose l’Algérie rose d’amour.Devient moi une étoile dans le sombre pour reprendre ma conscience.Pour que je te confie ma confiance qui commence petit à petit A se fondre avec l’arme de la bougie de mon enfance. Pleure ou sourit mon destin.Guéris ou blesse mon destinGloire à l’œuvre de créature”.Par ailleurs, ce jeune poète s’intéresse également à l’écriture romanesque.Il a d’ailleurs, un projet ambitieux. Celui-ci consiste en la préparation de deux livres d’histoire et des nouvelles.Enfin, doté des compétences intrinsèques en matière de la production poétique, Ali Djemel qui porte bien ses 34 ans, a déjà pris part à plusieurs manifestations où il s’est distingué de fort belle manière avec la richesse poétique de ses produits.Il a, pour rappel, participé aux hommages rendus au chantre de l’exil Slimane Azem à Agouni Gueghrane et à Mouloud Mammeri à Ath Yenni.
A. Hafidh.