Le Rassemblement pour la culture et la démocratie de Saïd Sadi se trouve véritablement au creux de la vague après la tenue de son congrès. La contrariété ne cesse de gagner les collectifs militants révulsés par les violations éhontées des principes démocratiques mis en exergue lors de son congrès. Après le collectif de Mohammadia (Alger), c’est au tour de militants d’El Kseur, dans la wilaya de Béjaïa, de tirer les raisons d’une définitive rupture de ban en tenant compte des circonstances qui ont émaillé ce congrès.
Trois cadres du RCD-El Kseur, et non des moindres, proclament ainsi à travers une lettre adressée au responsable communal du parti, leur démission des rangs du parti de Saïd Sadi.
“Cet acte ultime est dicté par le constat négatif fait par nos soins quant aux principes de fonctionnement démocratique au sein de la formation du RCD”, écrivent solidairement MM. Djamel Kasmi, Djelloul Harani et Kamal Chibane. Terminant sur une note tendre, ils adressent leurs pensées “à tous ceux qui ont donné leur vie pour faire aboutir leur combat, notre combat”.
Le premier fut tête de liste RCD pour les dernières élections municipales puis postulant malheureux aux récentes sénatoriales et est présentement élu à l’APC de la ville. Le second est aussi un élu APC tandis que le troisième fait figure d’“historique” du RCD en ayant pris part à ses assises constitutives en février 1989.
M. B.