Le FLN tente une réconciliation par…le coup d’Etat

Partager

Mais que veulent réellement les élus de l’APC de Chemini ? La question est certes sur toutes les lèvres, mais aucune réponse définitive n’explique les ressorts qui guident les deux parties en conflit. Depuis les élections communales du 24 novembre 2005, l’APC de Chemini est entrée dans une impasse totale. Et pour cause, les candidats élus, au nombre de 9, se sont livré une guéguerre sans merci, engendrant un blocage total, laissant, hélas, la population dans le désarroi. Les deux parties antagonistes, composées du P/APC et ses deux colistiers, ainsi que des 6 autres élus de différentes obédiences (FLN, RCD et Indépendants), sont restées chacune sur sa position malgré la tentative du wali de la wilaya, de désamorcer la crise lors d’une visite qu’il a effectuée dans cette commune. L’initiative du wali s’est avérée infructueuse. Pour sa part, M. Mokrani, sénateur du FLN de la wilaya de Béjaïa, a récemment tenté de crever l’abcès une fois pour toute. Mais devant l’intransigeance des élus, le représentant de la chambre basse, a essuyé un échec cinglant. Contacté par nos soins, M Bensalama, P/APC de chemini, nous a confirmé cette information. “Après avoir contacté mes deux élus, Chibouti et Bouali, pour les inciter à me destituer, et désigner entre les deux un maire, il n’a pas réussi.” nous a t’il déclaré. “Au cours de notre entrevue qui a duré cinq heures, il m’a prié de laisser place à l’un de mes proches collaborateurs, une chose que j’ai refusé”, a-t-il avancé. “M. Mokrani voulait faire une entrée triomphale chez les élus du FLN qui étaient les initiateurs du blocage, mais au lieu de faire une entrée triomphale, je lui ai proposé une sortie honorable en me promettant de voir avec les autres élus”. Toutefois, M Bensalama, regrette de voir l’élu de l’ex-parti unique, au Sénat, en train de continuer d’harceler ses deux élus. “Je regrette que M. Mokrani, que j’ai toujours considéré comme un ami, soit plongé dans cette magouille”.

Pour de plus amples informations, nous avons pris attache avec l’autre partie antagoniste. Celle-ci, par le biais d’un élu du RCD, s’est refusée de tout commentaire, et préféré nous donner une leçon de journalisme en nous reprochant d’avoir ébruité, par le passé, les dissensions que connaît ladite commune.

Salah Benreguia

Partager