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Le Cnes lâche son président

Dans une déclaration de la section syndicale du CNES de l’Institut national d’agronomie (INA) d’El-Harrach, rendue publique hier, les enseignants de cet institut ont, dans une pétition signée par la majorité des adhérents, retiré définitivement leur confiance à M. Ali Boukaroura et au reste du bureau national. Les enseignants lui dénient le droit de parler en leurs noms ou de les représenter ainsi que d’être leur représentant auprès des pouvoirs publics, peut-on lire dans la déclaration.

Les enseignants de l’INA ont exprimé à l’écrasante majorité leur refus d’aller à un congrès organisé par M. Boukaroura, car ce dernier veut tenir un congrès  » avec des délégués désignés en violation du statut du CNES « , dans le but, ajoutent-ils,  » de domestiquer notre syndicat et neutraliser sa ligne démocratique et revendicative « . Les enseignants de l’INA, entre autres revendications, demandent le report de la date du congrès et la participation de toutes les sections sans exclusive, avec  » l’annulation des décisions du conseil de discipline « . Par ailleurs, les adhérents du CNES d’El-Harrach exigent  » la réunion du conseil national à Alger pour désigner une commission de préparation du troisième congrès « , enfin, ils demandent  » le respect, par tous du statut et règlement intérieur du CNES issus du congrès de Tipaza « . D’autre part, les enseignants de l’INA demandent aux pouvoirs publics l’ouverture des négociations avec leurs vrais représentants en vue de  » satisfaire leurs revendications socio-professionnelles et qui sont les seules capables de garantir la paix sociale dans les universités « , estiment-ils.

Mohamed Mouloudj

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