l Le Barrage Ighil-Emda, dont le volume en eau enregistre une baisse très sensible, s’est vite rempli et il a fallu recourir aux lâchers d’eau systématiques pour éviter un probable débordement.
De l’avis des anciens habitants de la ville de Kherrata, la crue de l’oued Agrioun, qui longe les hauteurs de Kherrata et se déverse dans le barrage d’Ighil-Emda, n’a jamais été aussi importante que ces derniers jours, du fait d’énormes quantités de pluie qui se sont abattues sur la région.
Une quantité considérée comme une bénédiction si on la compare avec les quantités enregistrées du 1er septembre dernier au début du mois de mars 2007. Une situation qui a fait penser alors au spectre de sécheresse.
Maintenant, on peut dire que l’année a été sauvée, même si à côté, des dégâts et des morts ont été enregistrés. Par ailleurs, et selon les spécialistes, ces précipitations seront très bénéfiques aussi bien pour les nappes souterraines que pour les agriculteurs lesquels, visiblement ne s’attendaient guère à ce don du ciel en cette période de l’année.
Smail Chenouf