“L’art inspiré ne veillit jamais”

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Baptisée Salon de Gouraya, une première rencontre regroupant plus de 60 artistes peintres et sculpteurs en arts plastiques se tient du samedi 17 au 19 du mois en cours au niveau de la Maison de la culture de Béjaïa. Inauguré par le wali, ce salon a pour objectif de recenser les artistes, d’organiser l’activité culturelle, notamment ce secteur, et permettre un jumelage entres différents établissements de la région, nous dira Boubekeur Benmassaoud, chargé d’assurer l’intérim à la tête de la Direction de la culture de la wilaya de Béjaïa. En marge des pièces sculptées, tableaux, monuments en bois, qu’exposent les artistes venus présenter leurs œuvres, deux conférences sur l’histoire des arts plastiques et l’art plastique contemporain sont programmées et données par des enseignants de Constantine et d’Alger. Sur l’histoire des arts plastiques, Amine Khodja, enseignant à l’Ecole des beaux-arts de Constantine, dira que l’art vraiment inspiré ne veillit jamais. Les peuples, en effet ont appris à sculpter et à dessiner bien avant de connaître l’écriture. C’est le moyen de communication privilégié, car dès la préhistoire des hommes ont peint sur les parois des grottes des silhouettes d’animaux ou d’êtres humains, une façon d’écrire leur vécu. L’autre communication, prévue pour aujourd’hui à 14h 00, par Smaïl Ouchene de l’Ecole des beaux-arts d’Alger, portera sur l’évolution des arts plastiques et des dimensions esthétiques qu’on pris ces œuvres. En effet, ces objets d’arts et ces formes plastiques, longtemps ignorées par le public, font désormais parti des valeurs communes, vu les dimensions esthétique, philosophiques et conceptuelles qu’elles ont pris avec le temps. C’est ainsi que des formes sont nées et ont été admises par la suite par la société. En utilisant le langage des images, des formes, l’artiste à travers l’art, exprime et communique avec autrui.

Fatiha L.

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