Une cinquantaine de résidants de la cité les “400-Logements”, ex-ERCA/DNC de la ville de Draâ Ben Khedda, se sont rendus au siège de la wilaya pour dénoncer leur problème, ce dimanche.
En effet, ce problème ne date pas d’aujourd’hui. Il s’agit des inondations qui reviennent chaque année, durant la saison hivernale.
Des solutions provisoires ont été apportées auparavant, mais durant les dernières pluies du 8 mars, la situation s’est encore aggravée, pour plusieurs raisons. Dix jours après, les stigmates des inondations sont encore visibles à l’œil nu.
Le canal servant de conduite aux eaux de la retenue collinaire située à Toubres n’a pas résisté au déferlement des eaux qui débordaient de toutes parts. Le canal étant obstrué à plusieurs endroits, les eaux se frayaient des passages tout en inondant de grands espaces : boulevards, espaces verts, trottoirs, rez-de-chaussée de nombreux bâtiments.
Plusieurs locataires de ces logements ont quitté les lieux pour les étages supérieurs, ou chez des familles.
Ensuite, l’absence d’avaloirs lors de la construction de cette cité par l’OGPI a favorisé cette situation. Enfin, la construction de coopératives occupant des espaces verts a aggravé davantage la situation qui, aujourd’hui, devient non seulement sérieuse, mais aussi urgente – et qu’il faudrait résoudre dans les meilleurs délais.
Une étude approfondie des lieux – avant d’autres averses non exclues en cette deuxième quinzaine du mois de mars – s’impose de manière cruciale.
Le déplacement pacifique des résidants de ladite cité, pour la plupart des pères de famille a pour objectif d’attirer l’attention du premier responsable de la wilaya de TO. Le wali n’a pu recevoir la délégation. Il s’était rendu à l’enterrement d’un ancien cadre de la wilaya, à Béni Yenni.
Lors du dernier conseil de wilaya, tenu le 13mars en cours, ces inondations, notamment ce problème précis de la cité “400 logements” de DBK, ont fait l’objet d’un sérieux débat. Les parties concernées ont pris conscience de cette situation, où des mesures seront prises sans tarder.
Mohand N’tighilt
