l Une conférence de presse a été organisée, hier, par l’association Mahfoudh-Touahri de Miliana au Théâtre national algérien (TNA).
Elle a eu pour objet la représentation de la célèbre pièce de Sophocle, Antigone. Cette œuvre est une tragédie classique grecque réécrite par Ahmed Berrabeh, un professeur de philosophie, traduite en « arabe classique » par Abderrahmane Badaoui qui n’en est pas à son premier essai. Belgacem Amar en est le metteur en scène et il dit avoir pris un gros risque en s’attaquant à cette œuvre universelle.
Antigone est l’histoire de deux frères Félénikos et Etiokol qui se sont entretués. Alerté, le roi de Thèbes, Keryon prend deux mesures. Il décide de livrer le cadavre de Félinikos à des bêtes de proie, alors qu’il ordonna des funérailles grandioses pour Etiokol, chose qui provoque la révolte et la défiance de leur sœur Antigone, qui n’est autre que la fiancée du fils du roi, Hémon. C’est là un avant-goût d’une pièce à redécouvrir …
Cette oeuvre est interprétée par la troupe de l’association d’arts dramatiques Mahfoudh-Touahri de Miliana. Elle a été créée le
1 novembre 1965, en hommage à son créateur, Touahri lui-même, mort lors de la prestation d’une pièce intitulé Apartheid.
Le metteur en scène a déclaré: « Cela n’a pas été facile de produire cette pièce, qui restitue les rivalités à travers l’histoire grecque”. Le conférencier a déclaré que « c’était audacieux de la produire, pour permettre aux comédiens de découvrir leurs capacités, et cela bien que l’œuvre ait été jouée et rejouée des centaines de fois à travers le monde. C’est pourquoi le mérite revient à l’ensemble de la troupe pour avoir essayé de la ressusciter”. La générale de cette pièce sera donnée le 20 mars à 19h, elle sera suivie de deux autres représentations, les 21 et 22 mars prochains, où le grand public sera attendu.
K. Ait A.
