Les handballeurs souffrent le martyre

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La section handball de la formation du CRB Mékla travaille dans des conditions de plus déplorables et contraignantes. Cette situation dure depuis plusieurs années sans que les responsables concernées ne daignent bouger le petit doigt pour venir en aide à ces athlètes qui méritent beaucoup plus de considération.

Ces aléas ont commencé par anéantir l’étandue de cette section, qui s’est vue contrainte à ne fonctionner qu’avec deux catégories (benjamins et minimes) avec une équipe garçons et une autre filles pour chacune de ces catégories. Cela après que les difficultés financières auxquelles est confrontée l’association ne pouvaient permettre de prendre en charge un grand nombre de joueurs. Cela qui a empêché la section à rouler avec toutes les catégories existantes.

Néanmoins, cet amenuisement n’a pas eu l’effet escompté et n’a pas altéré les souffrances des classes “survécues”— et les difficultés persistent au grand dam des athlètes pourtant pleins de volonté aussi que des responsables du CSA. En effet, ces athlètes travaillent dans une salle qui mérite d’être qualifiée de tous les noms sauf d’une salle omnisports, d’autant qu’elle ne dispose d’aucune commodité nécessaire. Ni vestiaires dignes de ce nom, ni de fenêtres fermantes, cela sans parler de l’état délabré de sa toiture, ce qui provoque l’infiltration de quantités importantes des eaux de pluie à chaque averse. D’ailleurs, cette situation a fait que la ligue de handball de la wilaya de Tizi Ouzou n’a pas homologué cette salle à abriter la compétitions officielle, un malheur de plus pour ces jeunes handballeurs et handballeuses, qui se retrouvent forcés à jouer toute la saison en dehors de leurs bases. Et ils reçoivent leurs adversaires dans la localité de Tizi Rached, en attendant que leur salle soit réhabilitée afin de leur permettre d’y recevoir leurs adversaires et d’éviter ainsi que les incessants déplacements.

Le plus curieux dans toute cette affaire est que même les différentes consécrations de cette section n’ont pas influé sur le regard des responsables à leur égard sinon comment expliquer qu’une formation qui est arrivé à décrocher la plus convoitée Coupe d’Algérie de la catégorie benjamins en 2005 après un parcours des plus séduisants, n’arrive pas à bénéficier d’une “assistance” des autorités concernées, afin de bénéficier d’une salle adéquate pour travailler et d’exploser les potentialités. La question qui mérite d’être posée, est quand les malheurs de ces jeunes athlètes prendront fin ?

M. M.

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