l Pas du tout inclus au départ, dans la cour des “grands”, l’Espérance de Sour El Ghozlana fait son petit bonhomme de chemin vers la consécration. Actuellement dauphin du leader boudouaoui, à seulement deux longueurs de retard, la formation de l’ex-Auzia et ce malgré l’opposition de certaines personnes, au sein de la famille aumalienne, qui tentent vainement de déstabiliser le club. A titre d’exemple, l’influence que ces mêmes personnes veulent exercer sur certains joueurs qui “risquent de vendre leur âme”. Tout près du but, l’Espérance de Sour El Ghozlane, n’a vraiment pas besoin de toutes ces perturbations.
B. Mechoub
Itihad de Lakhdaria
Problème financier, cause de l’essoufflement
l Les Lakhdaris, après un très bon départ, semblent marquer le pas à quelque dizaines de matchs de la fin du championnat. Pourtant, il n’y a pas longtemps, l’IBL était le principal concurrent du leader boubouaoui. Que s’est-il passé pour qu’aujourd’hui, la formation de l’ex-Palestro commence à s’essouffler et ne brille plus de mille feux ? La réponse est à chercher côté finances qui font actuellement défaut.
Selon les informations qui nous ont été données, le club subirait une crise financière, au point que les joueurs n’ont pas encore perçu leurs dus de la deuxième tranche. Pour pouvoir régler ce problème, les responsables du club, espèrent la contribution de certains établissements économiques tels que SIM de Ben Aknoun, ENAP de Lakhdaria et la cimenterie de Sour El Ghozlane dont les responsables auraient promis une aide. En tout cas, si cela se concrétise, ce sera un atout psychologique pour les joueurs à l’approche du match contre le leader.
Mouloudia de Bouira
“Hamadi Noureddine est blanc comme neige”
l La démission du président du CSA-MBB a suscité moult interrogations. “Pourquoi a-t-il démissionné en ce moment précis”, “Qu’a-t-il à se reprocher ?” “N’y a-t-il pas des dessous louches ?” Autant de questions qui ont circulé dans les cafés, lieu de prédilection de toutes les palabres.
Cependant, de sources sûres, nous avons appris que le bilan financier de l’ex-président Hamadi ne serait pas aussi catastrophique. “Ceux qui sèment le doute quant à la gestion financière de Hamadi Noureddine et veulent nuire à sa personne vont vite déchanter car les problèmes auxquels ils font allusion n’existent pas”. Et de poursuivre “Du temps où il a eu à gérer le club, Hamadi a honoré tous les engagements de toutes les sections”. Hamadi Noureddine est, sur le plan financier, blanc comme neige. C’est la phase-retour qui pose problème.
Les dettes antérieures, source du mal
l Nous croyons également savoir que le club bouiri subirait le poids des dettes qui existent depuis déjà plusieurs années, bien avant l’intronisation du président démissionnaire. “Quel est ce président, quelles que soient ses compétences et son aura, qui peut sortir indemne de la situation abracadabrante dont il a hérité ?” Hamadi a fait du mieux qu’il a pu, en tapant à toutes les portes soit pour alléger les dettes, soit pour les échelonner. En fin de compte, on bloque le compte du club, dans lequel il y a près de 4 millions de dinars.
“Il a démissionné par honnêteté car il ne peut plus honorer ses promesses”
l “Las de gérer cette situation ingérable, avec en sus des critiques acerbes et des accusations gratuites sans fondement aucun, et devant son incapacité à répondre au besoin du club, l’ex-boss mouloudéen a préféré jeter l’éponge non sans avoir assaini la situation des joueurs qui ont perçu leurs salaires des mois d’août et septembre. La suite des événements dépassait ses moyens d’action”. C’est succinctement ce qui ressort des propos de notre interlocuteur qui a demandé à garder, pour le moment, l’anonymat. “Que les fauteurs de troubles se taisent et laissent les autorités faire leur travail”, achèvera-t-il sa défense en faveur du président sortant.
B. M.
